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Didier Drogba
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sports.fr |
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La sélection tunisienne de football, toute récente championne d'Afrique, a commencé l'après CAN par une défaite 0-2 mercredi soir face à la Côte d'Ivoire, lors d'un match amical disputé au stade de Radès, près de Tunis. Les deux équipes commençaient la préparation des éliminatoires de la Coupe d'Afrique et du Mondial 2006.
Le bourreau des "Aigles de Carthage" n'est autre que l'avant-centre de l'Olympique de Marseille, Didier Drogba, qui a inscrit les deux buts des "Eléphants", un par mi-temps. Dogba a encore une fois confirmé sa réputation de chasseur de buts. A la 34e minute, sur un centre tendu de la droite du Lorientais Guel Tchiressoua, il exploitait un loupé du gardien du FC Rouen, Ali Boumnijel, pour mettre le ballon dans les filets.
A la 65e, il déjouait le système de hors jeu pratiqué par la défense tunisienne pour se présenter seul face à Boumnijel qu'il lobait tranquillement. Il cédait sa place quelques minutes plus tard à son coéquipier Aruna Koné.
Pourtant, ce sont les protégés de Roger Lemerre qui, dès l'entame, prenaient d'assaut la zone adverse. Mais leur domination relative demeurait stérile face à l'inefficacité des attaquants. Une première occasion se présentait au Tuniso-Brésilien Silva Santos dès la 7e, mais il trouvait à la parade son coéquipier sochalien Gérard Gnanhouan qui sauvait sa cage de justesse.
Dix minutes après, Zied Jaziri ratait une autre précieuse opportunité grâce toujours au vigilant portier ivoirien. Les ratages des Tunisiens, loin du visage conquérant qu'ils ont montré lors de la dernière CAN, donnaient confiance à une équipe ivoirienne qui, dès lors, prit le match en main. Evoluant tous en Europe, les Ivoiriens dominaient alors nettement les champions d'Afrique et auraient pu aspirer à un score plus large n'eussent été les interventions de Boumnijel.
Santos a beau se démener pour tenter de renverser la vapeur, mais il se heurtait à une défense ivoirienne bien solide où les Abdoulay Meïté (OM) et Cyrille Domoraud (Espanol) veillaient au grain. Esseulé et sans soutien, malgré l'incorporation de Slim Ben Achour (PSG), l'attaquant de Sochaux ne put que constater les dégâts. Jugeant "méritée" la victoire des Ivoiriens, Lemerre l'a attribuée aux "individualités" de l'équipe adverse. Il a déclaré néanmoins qu'il comptait "tirer la leçon" de cette défaite.
Pour Henri Michel, fraîchement débarqué à la tête des Eléphants, cette victoire lui a procuré "satisfaction" pour la suite du parcours. Elle avait quelque part un air de revanche, lui qui avait été limogé de ses fonctions après l'élimination précoce de la sélection tunisienne qu'il dirigeait alors, lors de la CAN qui s'était déroulée au Mali en 2000. AP
d'après AP
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