|
 |
  |

Synthèse financière des marchés financiers africains
On notera trois variations significatives dans les places financières d’Afrique subsaharienne au cours de la quinzaine.
Au rayon baisses, la Tanzanie et le Kenya ont particulièrement enregistré des replis marqués ces quinze derniers jours :
-6,4% pour la bourse Tanzanienne, aux variations épisodiques du fait d’une illiquidité chronique de la place (à peine six valeurs côtés et une vingtaine de transactions enregistrées chaque semaine).
-7,4% cette quinzaine pour Nairobi, qui continue une consolidation amorcée depuis plusieurs semaines.
A l’inverse, on notera une évolution quasi stable des autres places financières à l’exception du Ghana.
En Afrique du Sud par exemple, les investisseurs sont plutôt attentistes à l’approche des élections présidentielles qui auront lieu ce mois. Les entreprises industrielles comme Harmony cette semaine, en profitent pour émettre des obligations (convertibles) et financer leurs investissements à moindre coût.
Dans le sillage de Johannesbourg, les petites places boursières voisines connaissent elles aussi des croissances modérées, y compris le Zimbabwé.
En Afrique, la véritable pépite est encore une fois de plus, Accra. +9,8% cette quinzaine et déjà 68% de hausse depuis le début de l’année. Les valeurs industrielles et financières comme AluWorks, Mechanical Lloyd, Guinness Ghana, Ghana Breweries sont les plus plébiscitées. L’approche des premières élections depuis l’arrivée du président Kufuour, ainsi que les hausses de salaire décidées ces derniers jours vont-il tempérer l’ardeur des investisseurs et mettre ainsi un frein à cette hausse vertigineuse ? L’avenir nous le dira.
Au bas de cette page, le tableau complet des indices boursiers d’Afrique subsaharienne.
|
|
 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Trevor Manuel le ministre sud-africain de l'économie et des finances
©
worldbank.org |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

SYNTHESE DE L’ACTU ECONOMIQUE
Bienvenue à la Synthèse des informations économiques marquantes de la quinzaine sur Grioo.com :
A quelques jours des élections générales en Afrique du Sud, les indicateurs purement économiques sont au vert selon les indications du Ministre des finances Trevor Manuel. Il a notamment révélé que le pays avait réussi à boucler les revenus prévus pour l’année fiscale 2003-2004, soit 303 milliards de rands. L’indice local des décideurs d’achat « Investec PMI » a bondi ce mois à un niveau jamais atteint depuis 2 ans. Parallèlement, l’ancien président Frédérik de Klerk a accordé son satisfecit à l’équipe actuelle pour sa bonne gestion de l’économie du pays, ce qui traduit d’une certaine manière le sentiment des entrepreneurs locaux, pour l’essentiel de la minorité blanche.
A contrario, les indicateurs sociaux dans le pays restent désespérément au rouge. Ainsi, une bonne partie des sud-Africains, essentiellement les noirs, est exclue du système économique. Dans un sondage paru cette semaine, 56% des sud-Africains pensent que les conditions économiques dans leur pays sont mauvaises ou très mauvaises.
Toujours en Afrique du sud, l’opérateur sud-Africain Vodacom et Econet Nigeria ont signé un accord de gestion d’une durée de cinq ans alors que sa tentative de posséder une part majoritaire dans cette unité est toujours en jugement auprès d’une cour de justice nigériane.
|

En RDC, le budget de l’état pour l’année 2004 a été adopté cette semaine par les deux chambres à une somme de 482 milliards de Francs congolais.
La SEEG (Société d’énergie et d’eau du Gabon), filiale de la société française Veolia Water (ex- Vivendi Environnement) a annoncé cette semaine avoir réalisé un bénéfice net de 12 milliards de FCFA en 2003. Ce résultat traduit une hausse de 33% de son bénéfice net par rapport à 2002. La SEEG a annoncé également cette semaine, la nomination d’un gabonais, André Paul Apandina, au poste de directeur général en remplacement d’un français.
La crise énergétique en Afrique est toujours au cœur des décisions politiques sur le continent :
Au Nigeria, le président Olesegun Obansanjo a mis en place la semaine dernière un comité national de réflexion sur la transformation du charbon en électricité afin de pallier quelque peu les difficultés dont souffre le pays depuis plusieurs années.
Au Tchad voisin, le président Idriss Déby, a reçu des experts taiwanais qui sont venus lui exposer les modalités pour résorber la crise énergétique du pays. Le Tchad est certainement l’un des pays africains où la facture d’électricité est la plus élevée.
|

Après la hausse des salaires, il y a quelques semaines au Sénégal, d’autres pays annoncent également en ce début d’année 2004, une hausse des rémunérations :
Au Ghana à l’approche des élections importantes dans le pays, une commission tripartite mise en place par le gouvernement Kufuour, a annoncé une augmentation de 21,7% du salaire quotidien minimum des travailleurs dès ce 1er Avril.
A Madagascar, la hausse de 16,70% pour les travailleurs du secteur privé a été entérinée cette semaine par les partenaires sociaux dans ce pays.
En Guinée Equatoriale, un accord portant sur la création d'une société de production de gaz liquéfié naturel a été signé jeudi dernier à Malabo entre le ministère équato-guinéen des Mines et de l'Energie, la compagnie pétrolière américaine Marathon Oil et la société nationale de pétrole Gepetrol.
La nouvelle entreprise, Equatorial Guinea Gaz Natural, se chargera de produire du gaz naturel à la pointe Europa, à l'est de la capitale équato-guinéenne, où sont situées les installations de plusieurs sociétés pétrolières américaines, a indiqué une source au ministère des Mines et de l'Energie.
Créée en 2001, Gepetrol contrôlera à hauteur de 25% le capital de cette société et Méthanol Oil 75%, mais ni la durée de l'accord, ni le montant n'ont été précisés.
Marathon Oil Corporation, installée dans ce petit pays pétrolier d'Afrique centrale depuis 2002, avait prévu d'étendre ses explorations pétrolières à la production de gaz liquéfié.
En 1997, une autre compagnie, Alba plant, avait intensifié ses opérations de production de gaz, qui sont passées en 2001 à plus de 75.000 tonnes de gaz par an, a-t-on indiqué de même source.
|
 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Fradique de Menezes, président de Sao Tomé
©
africacncl.org |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Les états africains producteurs de pétrole sont sur la sellette à la chambre des représentants aux Etats-Unis. Selon le président de la sous-commission des affaires africaines de la Chambre des représentants, M. Ed Royce (élu républicain de la Californie), les Etats africains producteurs de pétrole gaspillent leurs recettes pétrolières alors qu'ils dépendent beaucoup de l'aide extérieure.
Depuis des années, la corruption dans ces pays absorbe une grande partie des recettes pétrolières, a-t-il dit en ajoutant : "Nous (les amis de l'Afrique) rendons un mauvais service en ne faisant pas face à la difficulté d'encourager la responsabilisation et la transparence dans le continent africain."
M. Royce s'est exprimé ainsi lors d'un colloque organisé le 30 mars par le Centre d'études stratégiques et internationales. Ce colloque portait sur la responsabilisation et la transparence dans le secteur pétrolier africain et, plus particulièrement, sur les mesures prises à cet effet par le Nigeria, l'Angola et Sao-Tomé-et-Principe.
Parmi les participants à ce colloque figuraient le président de Sao-Tomé-et-Principe, M. Fradique de Menezes, le ministre angolais des finances, M. José Pedro de Morais, le ministre nigérian des finances, M. Ngozi Okonjo-Iweala, et le chef adjoint du Commandement des forces américaines en Europe, le général Charles Wald.
Le bilan de l'extraction du pétrole en Afrique "n'est pas bon", a dit M. Royce. |

La question de savoir qui reçoit les recettes pétrolières suscite en partie la violence depuis des années dans des pays tels que le Soudan, où les victimes du conflit auquel ce pays est en proie sont nourries, habillées et logées par des donateurs étrangers. Par ailleurs, l'ancien dictateur nigérian Sani Abacha a détourné 4 milliards de dollars, et en Angola 4,2 milliards de dollars ont été soit utilisés à mauvais escient soit détournés.
Il est difficile de ce fait de soutenir que les Etats-Unis et d'autres pays doivent investir dans un pays qui gaspille ses propres richesses, a-t-il souligné.
Selon des estimations, a indiqué M. Royce, "1 milliard de dollars disparaît chaque année en Angola depuis 1996, ce qui représente un quart des recettes publiques. L'Angola ne consacre que 5 % de ses recettes publiques à l'enseignement. Et pourtant l'an dernier l'Organisation des Nations unies a demandé une aide de 314 millions de dollars pour ce pays. Il y a là quelque chose qui ne va pas et il y a longtemps qu'on aurait dû le faire remarquer."
A propos de la Guinée équatoriale, il a déclaré que ce pays pourrait être le symbole des effets néfastes de la production pétrolière.
"D'après les informations que nous avons reçues, la lutte pour les recettes pétrolières y déchire le gouvernement et la corruption ruine le pays."
Il est temps d'agir, a-t-il dit, car le bilan des années passées laisse penser que rien ne va changer. Au cours des dix prochaines années, les recettes pétrolières de l'Afrique vont atteindre plus de 200 milliards de dollars, et les besoins énergétiques des Etats-Unis ne cesseront d'augmenter. "Il nous faut accorder une attention plus grande et plus soutenue aux problèmes créés par la corruption ainsi qu'à la bonne gouvernance dans le continent africain".
En ce qui concerne l'oléoduc qui ira du Tchad au Cameroun, M. Royce a dit : "Je suis inquiet au sujet de ce projet. Certains de ses plus grands partisans ne manquent pas de faire état de leurs préoccupations relatives au népotisme que l'on observe dans le mécanisme de surveillance lui-même, et il nous faut faire quelque chose à ce sujet."
|
 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Les pays de l'UEMOA
©
izf.net |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

C'est environ 48 milliards de FCFA de prêts pour le financement de onze projets dans des pays de l'UEMOA que vient d'adopter le Conseil d'administration de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) qui a tenu, mardi dernier à Abidjan sa cinquante deuxième réunion ordinaire.
L'approbation de ces financements porte à plus de 822 milliards de FCFA, le volume global des engagements de la Banque au bénéficie des économies des Etats de l'UEMOA.
L'activité économique dans l'ensemble de l'Union, a progressé dans une proportion de 2,7%. Cette performance est notoirement insuffisante par rapport aux objectifs minimaux du millénaire qui est de 7%. Toutefois, cette performance a doublé par rapport à celle de l’année précédente. Il cache cependant des disparités. La plupart des pays de l'Union ayant un taux de croissance moyen de l'ordre de 5% voire 6%.
Si malgré cela, la moyenne est de 2,7%, c'est bien qu'il y en a au moins un qui à tiré l'Union vers le bas et c'est évidemment la Côte d'Ivoire. Elle n'a pas progressé en 2003 tout comme les années précédentes du reste. Plus que cela, elle a régressé au plan de l'activité économique alors que dans le même temps le taux de croissance démographique continue à grimper entraînant une aggravation de la pauvreté.
Au plan financier, l'assainissement des finances publiques dans l'ensemble de l'Union est lent. Les opérations financières sont plus ou moins bien orientées.
Au plan de l'inflation, les performances sont bonnes. La zone réalise un taux moyen exceptionnel de 1,3%, ce qui témoigne d’un maintien du pouvoir d’achat moyen des populations dans la région.
|

La société nationale des hydrocarbures (Sonangol) et le Groupe BP ont annoncé samedi, à Luanda, la découverte de deux nouveau puits de pétrole, dénommés respectivement "Chumbo 1" et "Césio 1" dans le bloc 18 de l'off-shore angolais.
Une note de presse de ces sociétés pétrolières indique que le puit "Chumbo 1" a été perforé par la plate-forme de sondage semi-submersible "Leiv Eiriksson" à une profondeur de 1600 mètres et à moins de deux cent Kms de la côte angolaise.
Le puits "Chumbo 1" va produire approximativement 1.080 barils de pétrole par jour, selon les tests réalisés.
Le même document indique que le puit "Césio 1" a également été perforé par la plate-forme "Leiv Eiriksson" à une profondeur de 1.600 mètres à près de 170 Kms de la côte nationale.
|

|

|
 |
|
 |
 |
 |
 |
|
|
Donnez
votre opinion ou lisez les 1 réaction(s) déjà écrites
Version
imprimable de l'article
Envoyer
l'article par mail à une connaissance
Partager sur:
Facebook
Google
Yahoo
Digg
Delicious
|
|
|
Les dernières photos publiées sur Grioo Village |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Top |
|
|
|
|
|
|
  |
 |
|
|