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AccueilRubriquesAfriqueArticle
Semaine 15: l'actualité africaine en un coup d'oeil
15/04/2003
 

Un aperçu de l'actualité africaine de la semaine
 
Par Hervé Mbouguen
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Cet article vous présente l'actualité africaine en résumé, pour la semaine 15.
Pour plus de confort, nous vous conseillons de l'imprimer et de le lire à tête reposée.
Il est repris des bulletins d'information de l'IRIN, Réseaux d'Information Régionaux Intégré des Nations Unies.

Au sommaire:

RDC: Les combats dans l'est freinent le désarmement des groupes armés
étrangers, estime la MONUC

RDC: Les rebelles jugent "non valide" l'investiture du président Kabila

RDC: Le Comité international d'accompagnement se réunit après l'accord de Sun City

RDC: Un contingent du génie militaire chinois arrive à Bukavu

RCA: M. Bozizé désigne les membres de l'organe législatif de transition

BURUNDI: Un chef de l'opposition libéré d'une assignation à résidence

BURUNDI: Un ex-émissaire américain insiste pour que les États-Unis appuient la mission de paix au Burundi.

OUGANDA: La LRA exigerait un cessez-le-feu inconditionnel

OUGANDA: Des agents de sécurité accusés de torture

TANZANIE: La Banque mondiale fait l'éloge des efforts de réduction de la pauvreté

KENYA: La position du gouvernement sur la constitution lui attire des
critiques

LIBERIA: Aggravation de la situation humanitaire

COTE D'IVOIRE: Les combats reprennent à l'ouest

AFRIQUE DE L'OUEST: L'OIM assistera des personnes déplacées de la Côte d'Ivoire

NIGERIA: HRW invite à une action appropriée contre la violence dans le Delta

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République démocratique du Congo
La République démocratique du Congo  
La République démocratique du Congo
© cia.gov
 

Les combats dans l'est freinent le désarmement des groupes armés étrangers, estime la MONUC

La poursuite des combats dans l'est de la RDC a freiné les opérations du
programme de désarmement, de démobilisation et de rapatriement des groupes armés étrangers, a déclaré mercredi le commandant de la force de la MONUC, le général Mountaga Diallo.

Prenant la parole lors d'un point de presse, M. Diallo a dit avoir abordé
cette question avec le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD-Goma) durant une récente mission dans l'est de la RDC pour obtenir des rebelles des explications sur les motifs de la prise de Bunyatenge et Muhanga (province du Nord Kivu).
Les dirigeants du RCD-Goma lui ont affirmé avoir lancé cette offensive afin de pourchasser les miliciens rwandais Interahamwe et des ex-Forces armées rwandaises (ex-FAR) actifs dans cette zone. Ces chefs rebelles ont par ailleurs assuré la MONUC qu'ils n'entendaient pas
poursuivre leurs opérations plus au nord, vers les villes de Beni et
Butembo.

"Nous avons fait remarquer (aux rebelles) que chaque fois que nous sommes sur le point de regrouper des combattants de groupes armés étrangers dans l'un de nos centres d'accueil, des opérations militaires sont déclenchées", a déclaré M. Diallo. Les récents combats ont empêché l'arrivée prévue au centre d'accueil de Lubero de milliers de combattants Interahamwe et ex-FAR,
que l'on disait candidats à un rapatriement volontaire imminent au Rwanda, a-t-il ajouté.

Joseph Kabila  
Joseph Kabila
© http://www.un.int/
 

Les rebelles jugent "non valide" l'investiture du président Kabila

Le RCD-Goma a déclaré mardi considérer "non valide" la cérémonie
d'investiture tenue la veille et au cours de laquelle Joseph Kabila a été assermenté à titre de président intérimaire de la RDC. M. Kabila a prêté serment devant la Cour suprême comme chef de l'État pour une période de transition de deux ans, à la suite de l'Accord de paix du 2 avril à Sun City, accord qui a été signé par toutes les parties au conflit en RDC.

Azarias Ruberwa, secrétaire général du RCD-Goma, a mentionné à IRIN que cette cérémonie d'investiture avait été conduite par le président de la Cour suprême, désigné il y a cinq ans. "Le contexte (actuel) réclame que le président prête serment devant de nouvelles institutions et devant un nouvel homme", d'affirmer M. Ruberwa. Il a indiqué que son mouvement contesterait la légalité de la cérémonie d'investiture lors de la première réunion du Comité national de suivi, qui sera convoquée par M. Kabila pour mettre en ouvre l'Accord de Sun City.

Le porte-parole de M. Kabila, Mulegwa Zihindula, a toutefois rejeté les prétentions des rebelles, et soutenu que l'assermentation du président devant la Cour suprême s'est faite dans les règles, puisque cette Cour demeurera en place en tant qu'institution nationale. Par ailleurs, M. Kabila a annoncé lundi soir, dans son discours inaugural, qu'une amnistie serait décrétée pour les crimes de guerre et ce, tout en assurant que "l'impunité ne triomphe pas".


Amos Namanga Ngongi  
Amos Namanga Ngongi
© http://www.groupelavenir.com/
 

Le Comité international se réunit après l'accord de Sun City

Le Comité international chargé de suivre la transition en RDC a tenu jeudi sa première réunion au siège de la MONUC à Kinshasa, rapportait un communiqué de la MONUC. Le Comité est composé de représentants de la MONUC, des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité (Chine, États-Unis, France, Grande-Bretagne et Russie), de la Belgique, du Canada, de l'Afrique du Sud, de l'Angola, du Mozambique, de la Zambie et de la Commission européenne.

Nous sommes ici pour accompagner le processus de transition et aider le Comité (national) de suivi à accomplir son travail après la mise en place du gouvernement de transition, de même que pour nous efforcer de résoudre les petits problèmes qui vont survenir
M. Ngongi
Présidé par Amos Namanga Ngongi, l'Émissaire spécial du Secrétaire général de l'ONU pour la RDC, les membres du Comité international de suivi ont procédé à un échange de vues sur les modalités de fonctionnement de leur structure, ainsi que sur les relations qu'elle entretiendra avec le Comité national de suivi de l'Accord global et inclusif sur la paix en RDC, entériné le 2 avril. "Nous sommes ici pour accompagner le processus de transition et aider le Comité (national) de suivi à accomplir son travail après la mise en place du gouvernement de transition, de même que pour nous efforcer de résoudre les petits problèmes qui vont survenir", a expliqué M. Ngongi.

Le Comité international a décidé de se réunir sur une base hebdomadaire. La première réunion du Comité national de suivi, chargé de superviser l'exécution de l'Accord de Sun City, doit être convoquée la semaine prochaine par le président Kabila.

Hamadoun Touré  
Hamadoun Touré
© http://www.itu.int/
 

Un contingent du génie militaire chinois arrive à Bukavu

Un contingent de 175 officiers du génie chinois est arrivé à Bukavu dans la province du Sud Kivu, en RDC, pour y construire un centre médical, a annoncé lundi un porte-parole de la MONUC, Hamadoun Touré. Une équipe médicale chinoise composée de 70 membres doit aussi se rendre bientôt à Kindu, dans la province de Maniema, a confié M. Touré à IRIN.

M. Touré a ajouté que la MONUC attendait également l'arrivée d'un millier de soldats de l'Afrique du Sud et de 105 autres de Suède, pour soutenir le processus de désarmement, de démobilisation, de rapatriement, de réinstallation et de réintégration des groupes armés étrangers ayant leurs bases sur le territoire de la RDC. Il s'agit surtout de miliciens rwandais Interahamwe et des ex-FAR, considérés comme les responsables du génocide de 1994 au Rwanda.

M. Touré a précisé que la tâche des Suédois consisterait à contacter les groupes visés dans leurs repaires en forêt et de les persuader de se faire rapatrier.






République Centrafricaine
M. Bozizé  
M. Bozizé
 

M. Bozizé désigne les membres de l'organe législatif de transition

Le nouveau leader de la République centrafricaine (RCA), François Bozizé, a mis en place un Conseil national de transition (CNT) composé de 63 membres, qui servira d'organe consultatif et législatif, a annoncé la station d'État Radio Centrafrique, le 4 avril. Le CNT assistera le président "dans ses fonctions législatives...(et) le gouvernement pour l'élaboration d'une
(nouvelle) constitution et la préparation d'élections générales"
, révélait un décret présidentiel rendu public jeudi.

Le CNT doit se réunir tous les trois mois, sauf en cas d'urgence. Seront membres du Conseil les anciens chefs de l'État, douze représentants des partis politiques, 17 des provinces et villes du pays, six des syndicats, trois des communautés religieuses, cinq des associations professionnelles, deux de l'association patronale, deux de l'association des petits commerçants, quatre des organismes de défense des droits de l'homme, deux des organisations de femmes, deux des organisations de jeunes, deux des forces armées, deux de la gendarmerie, deux des associations de paysans, deux de l'association des magistrats et un des forces policières.

Dans un discours diffusé par Radio Centrafrique jeudi, M. Bozizé a indiqué que la période de transition dans le pays durerait de 18 à 30 mois. Il a promis de rétablir la paix et la sécurité, et de lutter contre la corruption et la pauvreté durant cette période. Il a en outre révélé avoir adopté certaines mesures, comme la suspension de l'exploitation du bois et des minéraux, afin d'éliminer les "réseaux mafieux" qui ont, selon lui, corrompu ces secteurs.

Il a également annoncé, en référence aux fonctionnaires n'ayant pas reçu
leurs salaires, que le paiement de ceux-ci débuterait la semaine prochaine.





Burundi

Un chef de l'opposition libéré d'une assignation à résidence

Le gouvernement burundais a annoncé le 4 avril qu'il avait libéré
Jean-Baptiste Bagaza, leader d'un parti suspendu de l'opposition Tutsi, le Parti pour le redressement national (Parena), de l'assignation à résidence qui lui était imposée. M. Bagaza, un ex-président du Burundi, a été l'objet d'une mesure de résidence surveillée depuis novembre 2002 pour avoir, semble-t-il, comploté d'assassiner le président Pierre Buyoya et le président de l'Assemblée nationale, mais il n'a jamais été formellement inculpé. Le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité nationale, Salvator Ntihabose, a précisé que le gouvernement continuerait toutefois de surveiller M. Bagaza et que la suspension du parti Parena demeurerait en vigueur.

M. Bagaza a nié à plusieurs reprises les allégations le liant à un complot.
Le Parena était l'un des signataires de l'Accord de paix d'Arusha, visant à mettre fin à la guerre civile au Burundi. Ce parti a toutefois refusé de prendre part à un gouvernement de transition.


Howard Wolpe  
Howard Wolpe
© http://www.statenews.com/
 

Un ex-émissaire américain insiste pour que les États-Unis appuient la mission de paix au Burundi

L'ancien Représentant spécial du président des États-Unis pour la région des Grands Lacs, Howard Wolpe, a exhorté le 3 avril le Congrès américain à soutenir la mission de maintien de la paix qui doit être déployée par l'Union africaine (UA) au Burundi. "Ces pays africains ne peuvent ni entreprendre, ni maintenir cette importante mission sans un soutien financier et logistique substantiel de la part des États-Unis et d'autres pays de la communauté internationale", a plaidé M. Wolpe dans un témoignage écrit soumis au Sous-comité Afrique du Comité de la Chambre des représentants sur les relations internationales. "Il ne peut pas y avoir de priorité plus cruciale que de se lever et de soutenir cette mission de maintien de la paix", dit-il.

Un contingent de 3 500 soldats de la paix de l'Union africaine, provenant de l'Éthiopie, du Mozambique et de l'Afrique du Sud, doit être déployés en vertu d'un accord de paix afin de mettre fin à la guerre civile burundaise.


Jacob Zuma  
Jacob Zuma
© http://www.sabcnews.com/
 

L'Afrique du Sud et la Belgique réaffirment leur soutien au
processus de paix au Burundi


L'Afrique du Sud et la Belgique ont réaffirmé leur engagement en faveur du processus de paix au Burundi "en vue d'assurer le bien-être d'une population burundaise qui a déjà trop souffert d'une guerre fratricide", peut-on lire dans un communiqué conjoint émis jeudi. Celui-ci a été rendu public à Bruxelles à l'issue d'un entretien entre le médiateur du processus de paix, le vice-président sud-africain Jacob Zuma, et le vice-premier ministre de Belgique, Louis Michel, pour discuter de la mise en ouvre des accords de cessez-le-feu et du déploiement d'une force de maintien de la paix de l'Union africaine.

Selon ce communiqué, M. Zuma a informé M. Michel sur les accords de
cessez-le-feu conclus entre le gouvernement de transition du Burundi et des groupes armés, ainsi que sur le transfert prévu du pouvoir, le 1er mai, du président Pierre Buyoya à son vice-président, Domitien Ndayizeye,
conformément aux exigences de la période de transition de trois ans.

M. Michel a informé son interlocuteur de la décision prise par le Conseil des ministres de Belgique, le 4 avril, d'affecter un montant d'un million d'euros (1,7 million de dollars des États-Unis) au déploiement de la force de la mission de l'UA.





Ouganda
Yoweri Museveni  
Yoweri Museveni
© http://www.iisd.ca/
 

La LRA exigerait un cessez-le-feu inconditionnel

Un mouvement rebelle, l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), aurait insisté pour que le gouvernement ougandais déclare un cessez-le-feu inconditionnel avant que la LRA ne désigne une équipe pour négocier la paix.
Une déclaration parvenue à l'équipe de paix présidentielle à Gulu, sous la forme d'un communiqué de l'Armée et du Mouvement de résistance du Seigneur [LRA/M], mais n'ayant pas été signé par un membre de la LRA, indiquait que certaines conditions doivent être préalablement satisfaites avant que la LRA
ne s'engage dans des pourparlers.

[i "Le Mouvement de résistance nationale (NRM) du président Yoweri Museveni doit impérativement, et de façon non équivoque, adresser au peuple de l'Ouganda et à la communauté internationale une déclaration officielle authentique dans laquelle il préconisera un cessez-le-feu inconditionnel entre son gouvernement et le LRA/M. Il devra le faire explicitement, comme un [geste] précurseur à des pourparlers de paix"], indiquait la déclaration.

N'ayant pas lui-même vu la déclaration, le porte-parole de l'armée ougandaise, Shaban Bantariza, a néanmoins déclaré à IRIN qu'elle "provient probablement de la LRA, voire de ses partisans, mais je ne peux pas l'affirmer catégoriquement". Il a rappelé que, dans une précédente déclaration, la LRA avait menacé de tuer "quiconque serait rencontré le long de la route, parce que le président Museveni a refusé de négocier la paix avec elle".

L'Ouganda  
L'Ouganda
© http://www.cia.gov
 

Des agents de sécurité accusés de torture

Un rapport rendu public cette semaine par la Commission ougandaise des droits de l'homme (UHRC) a accusé des agents de sécurité du gouvernement d'avoir commis des actes de torture. Margaret Sekagya, une responsable de la Commission, a déclaré à IRIN que la Direction des services de renseignements militaires, un service de l'armée ougandaise, et l'Organisation de la sécurité interne, une composante du ministère de l'Intérieur chargée de contrôler la sécurité interne du pays, avaient été lourdement compromises par ce rapport.

Le rapport indique que 158 affaires de torture ont été rapportées en 1999, 97 en 2000 et 152 en 2001. La majorité des cas sont survenus alors que les victimes se trouvaient en détention préventive. Le document soutenait que la torture a continué d'être pratiquée dans la société ougandaise en raison de l'impunité résultant de la réticence du gouvernement à punir les auteurs de
tels crimes.

L'UHRC a dispensé une formation à plus d'une soixantaine d'officiers de police depuis octobre 2001, pour qu'ils utilisent un manuel destiné aux policiers sur le respect des droits de l'homme, manuel développé en 1999, a aussi confié Mme Sekagya à IRIN.






Tanzanie
Jude O'Connor et John Hendra  
Jude O'Connor et John Hendra
 

La Banque mondiale salue les efforts de réduction de la pauvreté

Le 4 avril, la Banque mondiale a fait l'éloge de la Tanzanie pour ses efforts concertés pour réduire la pauvreté, soulignant que son action en vue d'harmoniser les efforts des donateurs dans le pays, devait être considérée comme un modèle pour les autres pays en développement. "Ce qui ressort, c'est la forte qualité de meneur démontrée par le gouvernement dans tout cet effort", a déclaré la directrice de pays de la Banque mondiale pour la Tanzanie et l'Ouganda, Judy 'Connor. "L'harmonisation entre la Banque mondiale et le système des Nations Unies, ici en Tanzanie, devrait être vue comme un modèle en matière de réduction de la pauvreté", dit-elle.

Le représentant résident du Programme des Nations Unies pour le
développement et coordonnateur du système des Nations Unies en Tanzanie, John Hendra, a soutenu que ce type de partenariat ne s'était pas vu dans aucun autre pays. Mme O'Connor et M. Hendra prenaient la parole à l'issue d'une rencontre de deux jours pour discuter de l'évaluation de performance de la Banque mondiale et du système des Nations Unies, à Dar Es-Salaam, capitale commerciale de la Tanzanie.

La Banque mondiale a l'intention d'offrir à la Tanzanie une nouvelle subvention de 70 millions de dollars pour des projets reliés au VIH/sida
Mme O'Connor
Les efforts de la Tanzanie ont été récompensés par un financement
substantiel alloué par cette institution de Bretton-Woods. Après l'Éthiopie, la Tanzanie constitue le second pays de l'Afrique de l'Est à recevoir le plus important financement de la Banque mondiale. Par ailleurs, Mme O'Connor a récemment annoncé que la Banque mondiale avait l'intention d'offrir à la Tanzanie une nouvelle subvention de 70 millions de dollars (des États-Unis) pour des projets reliés au VIH/sida. Selon le ministère des Finances, la Banque mondiale compte actuellement 22 projets en Tanzanie, totalisant des engagements financiers de 1,3 milliard de dollars.






Kénya
Mwai Kibaki est le président kenyan  
Mwai Kibaki est le président kenyan
© ap
 

La position gouvernementale sur la constitution attire des critiques

Après à peine trois mois au pouvoir, le gouvernement du président Mwai Kibaki a été accusé d'ignorer la question la plus pressante du pays, soit la mise en place d'une nouvelle constitution. Otieno Ombok, un chargé de programmes à la Chemi Chemi ya Ukweli [ce qui signifie "fontaine de vérité"] en langue Kiswahili, un groupe catholique de pression sur les droits de l'homme, a déclaré jeudi à IRIN que la Coalition nationale arc-en-ciel (Narc) n'avait pas respecté son précédent engagement à enquêter sur les crimes perpétrés par les anciens régimes et à effectuer les changements qu'il avait promis aux Kényans de réaliser.

Avant les élections, le NARC avait juré de mettre en ouvre une nouvelle constitution moins de 100 jours après la prise du pouvoir. Après avoir remporté les élections de décembre 2002, la coalition au pouvoir a indiqué qu'elle produirait un projet final de constitution d'ici le mois de juin.
Elle a aussi promis de créer une Commission vérité et justice pour enquêter sur les crimes contre l'humanité commis sous le précédent gouvernement, celui de l'Union nationale africaine du Kenya (KANU).

M. Ombok a blâmé le gouvernement pour avoir plutôt offert des mesures "au coup par coup", pour plaire au public. "Beaucoup de gens s'attendent à ce qu'une constitution arrive en premier, et ensuite une commission vérité et justice. Mais il s'agit là d'une approche au coup par coup. Nous avions besoin d'un cadre approprié afin de susciter de nouvelles pratiques politiques", a-t-il ajouté.





Libéria
Le Libéria  
Le Libéria
© http://www.cia.gov
 

Aggravation de la situation humanitaire

Le Représentant du Secrétaire-Général de l'ONU et Chef du Bureau d'appui des Nations Unies à la consolidation de la paix au Libéria, Abou Moussa, a averti cette semaine que les combats dans plusieurs parties du Liberia avaient aggravé la situation humanitaire et qu'il fallait une action concertée de la part de la communauté internationale pour empêcher une catastrophe imminente.

Le conflit entre les troupes pro-gouvernementales et les insurgés au Liberia, qui a éclaté vers 1999, a été caractérisé par des périodes de combats acharnés suivies de périodes d'accalmie. La dernière escalade a débuté en novembre 2002 lorsque les Libériens unis pour la réconciliation et la démocratie (LURD) se sont emparés de Bopolu, une localité du nord, avant de capturer Tubmanburg, à 60 km à l'ouest de la capitale.

De nouveaux fronts ont été ultérieurement ouverts sur la côte ouest et dans le centre, autour de la ville de Gbarnga, a souligné M. Abou Moussa dans un rapport présenté lundi devant la Dixième réunion ministérielle du Conseil de médiation et de sécurité de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), qui s'est tenue à Abidjan.

Les régions directement affectées par l'insécurité comprennent Lofa, un comté du nord-ouest bordant la Guinée et la Sierra Leone; le centre du Liberia; et des parties de l'Est, le long de la frontière avec la Côte d'Ivoire.

Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (BCAH/OCHA) a indiqué mercredi que les combats ont entravé l'accès de l'aide humanitaire à un grand nombre de personnes qui en auraient le plus besoin, et qu'ils mettaient en péril beaucoup de civils. Il s'agit de Libériens, de réfugiés et, dans l'Est, de citoyens de pays tiers en l'occurrence des personnes venant de la Côte d'Ivoire et transitant par le Liberia en direction du Mali, de la Guinée et du Burkina Faso.

OCHA a ajouté que dans des régions où l'accès aux populations nécessiteuses était possible, surtout près de la capitale Monrovia, les agences humanitaires faisaient face à une diminution des stocks.

Il a poursuivi que seulement deux pour cent des 42,6 millions de dollars des fonds sollicités dans l'Appel consolidé inter-agences pour le Liberia ont été fournis. Les agences humanitaires onusiennes au Liberia ont exhorté les donateurs à leur permettre de venir en aide aux Libériens vulnérables en finançant l'appel d'urgence, a ajouté OCHA.

Des journalistes et des travailleurs humanitaires ont également été pris dans les affrontements. Reporters sans Frontieres a instamment invité le gouvernement mercredi à rechercher quatre journalistes locaux, disparus il y a deux semaines dans le centre et le sud-est du Liberia.

En l'espace de deux semaines, plus de cent travailleurs humanitaires, notamment des employés d'agences onusiennes et d'ONG, ont été portés disparus à l'issue d'une attaque contre Zwedru, une ville située sur la frontière orientale du pays.






Côte d'Ivoire
Le président ivoirien  
Le président ivoirien
© http://www.afrique-express.com
 

Les combats reprennent à l'ouest

La presse internationale a rapporté que Danané, une ville tenue par les rebelles dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, a été attaquée cette semaine par des hélicoptères de combat. Une source onusienne a déclaré que les informations faisant état de nombreuses victimes dans l'attaque n'avaient pas été confirmées. La source a précisé que deux décès ont été confirmés à Danané.

Le porte-parole des forces armées, le lieutenant colonel Aka N'Goran, a déclaré mercredi que les forces loyalistes n'avaient pas effectué d'attaques aériennes dans l'ouest du pays. Le ministre de la Défense par intérim, Assoa Adou, a publié un communiqué daté du 9 avril dans lequel il a affirmé qu'il " n'était pas de la vocation des forces de la défense d'attaquer les populations civiles ".

Selon des sources humanitaires, l'insécurité dans l'ouest de la Côte d'Ivoire a forcé en moyenne 50 personnes par jour à fuir les zones affectées au cours des deux ou trois semaines passées pour aller à Guiglo, à 516 km à l'ouest d'Abidjan.

La région la plus affectée par la plupart des récents affrontements se trouve le long de la frontière avec le Liberia, dans une zone sous le contrôle du Mouvement populaire ivoirien du Grand Ouest (MPIGO) depuis plusieurs mois maintenant. Danané, à 626 km au nord-ouest d'Abidjan, est la ville abritant le quartier général du MPIGO.

Deux autres groupes rebelles opèrent en Côte d'Ivoire.
Le Mouvement pour la Justice et la Paix (MJP) contrôle la région entourant Man, une ville de l'ouest à 80 km au nord-est de Danané, et à 578 km au nord-ouest d'Abidjan.
Le Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire (MPCI) contrôle la plus grande partie du nord de la Côte d'Ivoire, tandis que le sud et plusieurs parties de l'ouest et du nord-ouest sont entre les mains de l'Etat.

Une force-tampon déployée par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) surveille un cessez-le-feu signé en octobre par le MPCI et accepté par l'Etat.

La CEDEAO a approuvé l'augmentation de son contingent, de 1200 à 3 000 hommes, à l'occasion d'une réunion lundi à Abidjan de son Conseil de médiation et de sécurité, regroupant les ministres des Affaires étrangères de la CEDEAO.

D'autre part, les locaux d'une organisation ivoirienne des droits de l'Homme, le Mouvement Ivoirien des Droits Humains (MIDH), ont été saccagés samedi dernier par deux hommes en civil, armés, ont déclaré à IRIN des sources proches du MIDH.

D'après les sources, les hommes ont fait irruption dans les locaux de l'organisation à Abidjan, quelques minutes après l'arrivée de la secrétaire. Ils lui ont demandé un document publié la veille par le MIDH. Ils l'ont giflée lorsqu'elle leur a répondu qu'elle ne connaissait pas le document, ont fouillé les bureaux pendant 45 minutes environ, et ont emportés des documents.







Afrique de l'Ouest
L'Organisation pour les migrations internationales (OIM)  
L'Organisation pour les migrations internationales (OIM)
© http://www.inami.gob.mx/
 

L'OIM assistera des personnes déplacées de la Côte d'Ivoire

L'Organisation pour les migrations internationales (OIM) a annoncé son intention de lancer un projet régional afin d'aider au rapatriement d'environ 21 500 citoyens de pays tiers déplacés par la crise ivoirienne et bloqués en Côte d'Ivoire, au Liberia et au Ghana.

L'opération la plus importante ciblera le Liberia, d'où l'OIM prévoit de faciliter le retour de 11 000 personnes dans leurs pays, principalement au Burkina Faso, en Guinée et au Mali, a déclaré l'OIM dans un point de presse le 4 avril. Les déplacés ont fui l'ouest de la Côte d'Ivoire au début des affrontements armés à la fin de 2002.

L'OIM projette également d'assister environ 9 500 ressortissants de pays tiers bloqués dans l'ouest de la Côte d'Ivoire. Au Ghana, elle va cibler un millier de personnes, principalement issues du Burkina Faso, ayant passé des semaines au Liberia avant de voyager à destination d'Accra dans des bateaux de pêche, avec l'espoir de pouvoir retourner dans leur pays.

Les gouvernements canadien et néerlandais ont financé l'opération.





Nigéria
Le Nigéria  
Le Nigéria
© http://www.informatik.uni-frankfurt.de/~sfb268/
 

HRW invite à une action appropriée contre la violence dans le Delta

L'organisation Human Rights Watch (HRW) a demandé cette semaine au gouvernement nigérian et aux compagnies multinationales pétrolières d'entreprendre immédiatement une action pour empêcher un surcroît de violence et d'abus aux alentours de Warri, une localité située dans le Delta du Niger, dans le sud du pays.

Depuis le 13 mars, des accrochages entre des membres des ethnies Ijaw et Itsekiri, dans le Delta du Niger, ont fait de nombreuses victimes. Beaucoup d'autres ont péri lorsque les forces de la défense et de la sécurité ont monté une opération contre des villages Ijaw, en guise de représailles contre des jeunes Ijaw armés qui auraient tué quatre soldats. Dans une lettre adressée au président Olusegun Obasanjo, HRW a déclaré avoir été saisie d'informations soulignant que les forces de sécurité auraient tiré à l'aveuglette sur des villages Ijaw, tuant des douzaines de personnes.

Dans des lettres séparées, l'organisation a demandé aux principales compagnies opérant dans la région d'exhorter publiquement le gouvernement à rétablir la sécurité d'une manière respectant la procédure et les droits universels de l'homme et qui ne soit pas disproportionnée.

La lettre au président Obasanjo se trouve sur le site:
http://www.hrw.org/press/2003/04/nigeria040703obasanjo.htm

Les lettres aux compagnies pétrolières sont sur le site
http://www.hrw.org/press/2003/04/nigeria040703chevron.htm

et sur: http://www.hrw.org/press/2003/04/nigeria040703shell.htm






       
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