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Le Johannesburg Stock Exchange
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borsagratis.com |
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Les indices financiers d’Afrique subsaharienne n’ont en général pas beaucoup varié depuis notre dernière synthèse le mois dernier.
Au rayon des hausses vertigineuses, on retrouve un « vieil habitué », le zimbabwé avec plus de 26% de hausse pour son indice vedette, celui des valeurs industrielles. Pour le moment, la situation globale du pays semble s’améliorer. Les banques qui sont les principaux bénéficiaires de ce rebond, ont bénéficié de la baisse importante du taux d’inflation ces derniers mois, ainsi que des mesures de la banque centrale pour accroître la liquidité dans le pays.
La Zambie voisine réalise également une belle hausse de 8% sur le mois de Mai, +21% depuis Janvier. Les valeurs industrielles telles que Zambia Sugar, Chilanga Cement qui ont annoncé des résultats financiers très positifs, tirent le reste de la cote à la hausse. Mais attention toutefois à l’avenir ! Le niveau élevé des prix énergétiques, ainsi que la dépréciation de la monnaie locale, le Kwacha, ne vont-elles pas réduire le niveau des résultats de ces entreprises au cours des prochains mois ?
Au Nigéria par contre, on se félicite du niveau élevé des prix du pétrole. Sans surprise, nous retrouvons les titres des compagnies pétrolières parmi les plus fortes hausses de l’indice large nigérian (+5% ce mois) : Texaco, Mobil, Total. Texaco Nigeria cette semaine a été par exemple systématiquement la plus forte hausse quotidienne de l’indice avec des hausses toujours supérieures à 5%.
Enfin, au Ghana, on ralentit un peu la progression. Il était temps ! Des échanges en nette baisse et seulement 4,6% de hausse en un mois pour l’indice principal. Celui-ci gagne malgré tout à ce jour 97% en 5 mois à peine.
Au rayon baisses, l’Ouganda a encore fait la preuve de l’extrême volatilité de son indice composite puisqu’il perd plus de 20% ce mois après une hausse quasi équivalente le mois dernier. Cette semaine, East African Breweries, le leader sous-régional de l’industrie brassicole subit les pertes les plus importantes.
Enfin, le géant sud-africain fait quasiment du sur-place sur cette longue période. Dans le sillage des grandes places boursières mondiales, les indices varient très peu et la monnaie locale, le rand, résiste face au dollar.
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Omar Kabbaj, président de la BAD
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 L’actualité économique sur le reste du continent a été dominée ces derniers jours par le symposium économique de la CEA, conjointement avec la 39ème assemblée générale de la BAD (Banque Africaine de développement).
Les délégués ont lancé un appel en vue de l’instauration d’un système de commerce équitable entre Afrique et Occident.
Le président de la BAD qui précisait les intentions des pays membres au cours d’un point de presse, a indiqué que "les nations africaines veulent un commerce sans entrave avec l'Occident et la fin des subventions à l'agriculture dans le monde développé, afin d'éradiquer la pauvreté". Il a en outre invité les pays membres à développer intensément le commerce comme moyen de renforcer la croissance, en suivant ainsi l'exemple de succès économique de l'Asie et du Brésil.
La meilleure illustration de ce sentiment général sera résumée dans l’intervention du président ougandais Yoweri Museveni, qui au contraire des experts de la CEA, explique les causes du retard économique observé partout dans le continent par des facteurs essentiellement exogènes et non endogènes : la difficulté d’accéder aux marchés des pays développés.
Au rayon annonces, la banque a annoncé le déblocage de 80,18 millions de dollars pour soutenir des programmes en République Démocratique du Congo (RDC) dans les domaines de l'éducation, de la santé et de l'agriculture, la signature avec le Swaziland de deux accords de prêt pour un montant avoisinant $60 millions en vue de financer des projets de développement.
La BAD a approuvé plus de 2 800 prêts et crédits pour ses 53 membres africains depuis sa création en 1964, pour un montant total de 47 milliards de dollars.
La prochaine conférence aura lieu l’an prochain à Abuja (Nigeria). Elle sera notamment marquée par l’élection d’un nouveau président en remplacement de M. Omar Kabbaj.
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Mohammed Ibrahim, fondateur de Celtel
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Celtel rachète la participation de Vivendi dans l’opérateur mobile Kenyan Kencell
Le groupe de téléphonie mobile Celtel a remporté l'âpre bataille pour le contrôle du deuxième opérateur kényan du secteur, Kencell, en concluant le rachat des 60% de Vivendi Universal pour 230 millions de dollars. Le groupe prévoit en outre d’investir dans les prochaines années plus de $20 millions pour l’amélioration de son réseau.
Le rachat des parts du groupe français dans Kencell permettra à Celtel d'accroître de plus d'un tiers sa base d'abonnés à près de 3,7 millions de personnes.
Celtel, basé aux Pays-Bas et anciennement MSI Cellular (Voir Success-story Grioo du 26 Février 2004 –Dr Mohammed Ibrahim, Fondateur de Celtel), l'emporte ainsi sur le sud-africain MTN.
L'opération propulsera le groupe au rang de premier opérateur africain de téléphonie mobile hors d'Afrique du Sud, sur un marché en plein boom. Rien qu'au Kenya, le taux de pénétration qui est actuellement de 8% environ, devrait doubler à court terme.
La participation de VU était en vente depuis plus d'un an. Il y a un peu plus d'un mois, Vivendi était convenu de la céder à MTN, mais le partenaire local de VU, le groupe Sameer, avait fait capoter la transaction. Lui-même actionnaire à 40% de Kencell, Sameer Group dispose d'un droit de préemption sur la participation de Vivendi Universal.
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Sam Esson Jonah, président et directeur d'Anglogold Ashanti
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Les autres brèves économiques :
Le gouvernement guinéen a instauré cette semaine un embargo sur une mine d'or contrôlée par Anglogold Ashanti à Siguiri (nord du pays).
"Le gouvernement guinéen a imposé un embargo sur toutes les importations et les exportations de la mine de Siguiri", indique le groupe minier sud-africain dans un communiqué.
"La direction Anglogold Ashanti souhaite engager, en urgence, des discussions avec le gouvernement guinéen pour comprendre les raisons de cet embargo, et, en collaboration avec ce dernier, assurer la reprise rapide de l'exploitation", ajoute le texte.
Le groupe sud-africain souligne en particulier que les importations de gazole sont indispensables au bon fonctionnement de certaines pompes dont l'arrêt pourrait avoir des conséquences néfastes sur l'environnement.
L'exploitation minière de Siguiri est détenue à 85% par Anglogold Ashanti et à...15% par le gouvernement guinéen.
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Enfin pour conclure, quelques nouvelles du ciel africain :
La société privée ivoirienne Ivoire Airways, créée en janvier dernier à Abidjan, devait inaugurer jeudi dernier un vol direct Abidjan-Paris, à raison de deux rotations par semaine.
La compagnie aérienne française Eagle Aviation, basée à Saint-Nazaire (ouest de la France), lui fournit les deux Airbus A310 qui doivent assurer ses vols directs, dont la fréquence devrait passer à trois par semaine dès juillet 2004, selon Ivoire Airways.
L'un des administrateurs d'Ivoire Airways, Manuel Garbaccio, est également le directeur général d'Eagle Aviation et d’Air Togo. Eagle Aviation a été déclarée en cessation de paiement en décembre 2003 par le tribunal de commerce de Saint-Nazaire et placée sous administration judiciaire.
En décembre dernier, un avion appartenant à Eagle Aviation et affrété par Air Togo avait été mis sous séquestre en région parisienne et 180 passagers en partance pour Lomé étaient restés bloqués à l'aéroport de Paris-Roissy pendant plus de 24 heures.
Air France avait expliqué à l'époque qu'Eagle Aviation lui avait demandé "d'effectuer des opérations de maintenance d'un montant très élevé" qu'il n'avait "pas payées" et que l'appareil avait été placé sous séquestre.
"Sans l'intervention personnelle du président (togolais) Gnassingbé Eyadéma, l'avion n'aurait jamais décollé", expliquait alors sur le site Internet d'Air Togo la directrice commerciale de la compagnie, Catherine Garbaccio.
Selon l'entretien avec Mme Garbaccio reproduit sur le site d'Air Togo, le ministère togolais des Transports a dû débloquer 200.000 euros sur instruction présidentielle.
La compagnie aérienne Air Ivoire, détenue à hauteur de 25% par l'Etat ivoirien et dans laquelle Air France détient également des parts, a également annoncé l'ouverture le 1er juillet 2004 d'un vol Abidjan-Marseille-Paris à raison de trois rotations par semaine.
Alors que Air Gabon souhaite réduire les fréquences de ses vols en suspendu les dessertes de Bruxelles, Londres et Dubaï pour "redimensionner" son réseau, la compagnie aérienne Kenya Airways affiche une santé financière excellente. Le groupe a publié cette semaine des résultats financiers extraordinaires (un bénéfice net en hausse de 226% à plus d’ 1,3 milliard de shillings), annoncé l’acquisition immédiate d’un Boeing 777 200-ER dans le cadre de son programme de modernisation de sa flotte d'un coût global de 350 millions de dollars.
Lors d’un communiqué expliquant les résultats financiers aussi excellents, le président du conseil d’administration Omolo Okero a expliqué que la croissance des profits résultait de la mise en place d’un projet de renouveau, initié par le management en coopération avec le cabinet de conseil McKinsey et qui devrait aboutir à un objectif de résultat net de 4 milliards de shillings l’année prochaine.
Parmi les prochaines initiatives, on notera les négociations pour la conclusion d’un code-share avec Air France qui dispose d’une part de marché importante en Afrique de l’ouest, les négociations également pour rejoindre l’alliance Sky Team, la création d’une filiale Kencargo qui réunira toutes les activités de fret et enfin l’achat de 3 nouveaux appareils de type Boeing 777.
Ci-dessous, la variation des indices boursiers des places financières d’Afrique subsaharienne :
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Les indices africains au 28/05/2004
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