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L'ancien président rwandais Pasteur Bizimungu a été condamné lundi à 15 ans de prison pour atteinte à la sécurité nationale, détournement de fonds publics et incitation aux divisions ethniques dans un pays qui tentait de se remettre du génocide de 1994.
Pasteur Bizimungu, 53 ans, est resté impassible à la lecture du verdict. Il a été acquitté du chef de possession illégale d'armes.
L'ancien ministre des Transports Charles Ntakirutinka, a été condamné à dix ans d'emprisonnement pour des chefs similaires. Six autres co-accusés ont écopé de cinq ans de prison. Tous ont 30 jours pour faire appel du jugement.
Membre de la majorité hutue, Pasteur Bizimungu, était devenu président après la victoire de l'offensive des rebelles majoritairement tutsis du Front patriotique rwandais (FPR), qui avait mis fin au génocide et mis en place un gouvernement d'union nationale.
Il avait démissionné en mars 2000 accusé d'incompétence, et suite à une querelle avec son parti sur des affaires de corruption impliquant des ministres. Pasteur Bizimungu estimait que ces poursuites étaient destinées à viser les hutus. L'ancien chef de la rébellion et homme fort du Rwanda, Paul Kagamé qui était alors vice-président et ministre de la Défense et assurait la réalité du pouvoir, avait pris la présidence.
Pasteur Bizimungu avait été arrêté en avril 2002. On lui reprochait de diffuser des "rumeurs et de faire de la propagande anti-gouvernementale créant du mécontentement des divisions et des craintes au sein de la population".
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 Un avion s'écrase au Gabon
Un petit avion de ligne de la compagnie Gabon Express avec 30 passagers et membres d'équipage à bord s'est abîmé en mer mardi peu après son décollage de la capitale Libreville. Quatorze des occupants de l'appareil ont été tués, 10 autres ont été hospitalisés et six sont portés disparus, selon la compagnie.
L'avion, un bimoteur à hélices, effectuait une liaison entre Libreville et Franceville, dans le sud du Gabon, avec 26 passagers et quatre membres d'équipage. Il s'est abîmé à une cinquantaine de mètres du rivage, après le décollage.
La Marine française participait aux recherches engagées pour tenter de retrouver les six disparus. Selon Gabon Express, une compagnie privée, deux Libanais et plusieurs autres ressortissants étrangers figuraient sur la liste des passagers. On ne dispose pas de plus amples détails.
D'après AP
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