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Lucy et Mwai Kibaki
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Débat sur l'avortement au Kenya
Des milliers de kenyans ont assisté à une messe à Nairobi suite à la découverte au bord d'une route d'une quinzaine de foetus, qui proviendraient d'avortements illégaux. Les restes ont été enterré au cimetière Langata de Nairobi. Cette découverte a relancé le débat sur l'avortement dans le pays. La controverse sur ce thème règne puisque l'avortement y est illégal.
Mais la récente découverte a poussé un certain nombre de personnalités de la société kenyane à prendre position, notamment contre la légalisation de l'avortement. L'archevêque Ndingi Mwana A'Nzeki, chef de l'église catholique a appelé les croyants à voter contre les hommes politiques qui soutiennent l'avortement. Adoptant la même position, le président de l'association des pharmaciens kenyans a appelé ses compatriotes à résister à toute tentative de légalisation de l'avortement.
Lucy Kibaki, la femme du président Mwai Kibaki faisait partie des personnes demandant que soit retenues des charges de meurtres pour les personnes ayant jeté ces foetus au bord de la route. Toute personne cherchant à faire pratiquer ou pratiquant un avortement pourrait ainsi être condamnée à une peine de prison allant jusqu'à 14 ans.
L'une des seules voix dissidentes est celle de Charles Njonjo ex attorney general du pays, qui est partisan de la légalisation de l'avortement et de l'homosexualité. Le ministre de la santé kenyane Charity Ngilu a qualifié les vues de Mr Njonjo de "moralement répugnantes et complètement inacceptables".
Plusieurs journaux du pays ont vu en cet événement une occasion de débattre ouvertement de ce problème, que la décision soit prise de le légaliser ou non. Bien que l'avortement soit illégal dans le pays, il est pratiqué clandestinement dans certaines cliniques. L'année dernière, des femmes députés kenyanes ont demandé sa légalisation.
Elles ont affirmé que les femmes recouraient à l'avortement car les hommes n'étaient pas obligés de subvenir financièrement à l'éducation des enfants conçus hors mariage. Environ 700 femmes meurent chaque semaine au Kenya des suites de problèmes liés à des avortements, alors que 60 % des décès survenant lors des grossesses sont dus à de précédents avortements ou fausses couches, selon des rapports médicaux.
D'après BBC |
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