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Keziah Jones sort "Black Orpheus" son nouvel album
27/04/2003
 

Ecoutez des extraits de sa dernière production
 
Par Hervé Mbouguen
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Ecouter des extraits de l'album

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Black Orpheus  
Black Orpheus
© amazon.com
 

We can't go home again. C'est un vieux film de [b Nicholas Ray avec Robert Mitchum en cow-boy fatigué. Apparemment rien à voir avec Keziah Jones, le chanteur nigérian, le jeune homme filiforme et élégant que le monde découvrit en 1992 pour Rythm is love et son " blue funk " énergique.
Pourtant, ce titre de film mélancolique pourrait être aussi celui du dernier album de Keziah Jones. Ce disque est l'histoire d'un lent retour vers la maison, d'une remontée progressive aux sources africaines. Direction Lagos. Comme si, à trente-quatre ans, celui que l'on envoya dès huit ans écumer les écoles privées londoniennes, celui dont le vrai nom est Femi Sanyaolu avait décidé de s'ancrer un peu plus de ce côté-ci de son identité.
Keziah Jones a travaillé trois ans à la composition de son dernier album, dans une sorte d'aller-retour entre les thèmes des chansons, les mots et la musique, jusqu'à ce qu'ils s'emboîtent et fusionnent. Ce qui, compte-tenu de l'originalité radicale de la plupart des mélodies, n'allait pas forcément de soi. Le résultat est à la hauteur de l'ambition.
Keziah, qui fut toujours un musicien d'exception, donne ici beaucoup de " corps " à la sophistication de ses mélodies et à la diversité de ses thèmes.
Sur Wet questions, l'hypersensibilité du jeune homme trouve en douceur, le tempo d'un funk acoustique, épuré et velouté, un timbre de voix " Princier " pour dire la peine et la solitude. Certains morceaux donnent la part belle au romantisme mais tout en retenue.
Sur Neptune, par exemple, la guitare chatoyante, quasi " aquatique ", les caresses de cymbales et de caisse claire s'ouvrent sur une ligne de violoncelle qui, discrètement, apporte toute l'ampleur et la gravité au chant d'amour.

Keziah Jones  
Keziah Jones
© psychologie.uni-freiburg.de
 

La guitare se fait tendre dans Femiliarise, lorsqu'il s'agit d'exprimer le plus intime des relations. Le swing marqué, les petites touches " motown " qu'apportent l'orgue et les chœurs, moquent gentiment cette Beautiful Emilie qui a du mal à se connaître et à communiquer. D'une manière générale, le disque frappe par cette adéquation minutieuse entre les thèmes et la " couleur " musicale. De l'épure bluezy de The Black Orpheus (guitare et voix magnifiquement seules) à l'esprit de bossa brésilienne qui plane sur Autumn Moon (où la voix de Sarah Anne Webb glisse en contrepoint sensuel), chacune des chansons trouve son atmosphère propre.
Si les textes ignorent volontairement une métrique rigoureuse, si les mélodies jouent du pointillisme et des demi-tons, la cohérence est évidente. Keziah Jones use moins de son célèbre " slap ", qui fait de la guitare à la fois la basse et la percussion, il se fond sans retenue dans l'ensemble orchestral.

Plus acoustique mais plus lyrique, Black Orpheus témoigne d'une nette évolution par rapport à Liquid Sunshine (1999) ou African Space craft (1995), les albums précédents.
Ceux qui, au fil des ans et des albums, comparèrent Keziah Jones à Hendrix, Coltrane, Terence Trent D'Arby, peuvent remiser leurs références.
Black Orpheus est tout entier un disque de Keziah Jones. Et s'il tire son nom du film Orpheo Negro, adaptation du mythe d'Orphée aux favelas brésiliennes, s'il dit les difficultés du retour vers l'enfer de Lagos ou la confusion des sentiments d'un fils parti trop tôt et trop longtemps, une chose est certaine : loin de s'y perdre, Keziah Jones y a trouvé une détermination et une force nouvelles.
Cela s'entend.

D'après Arte

Pour écouter quelques extraits du dernier album de Keziah Jones:

Kpafuca

Neptunes

Sadness Is...


       
Pour en savoir plus
 Le site officiel de Keziah Jones
 
Mots-clés
nigeria   
 
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