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Côte d'Ivoire: Félix Doh, chef du MPIGO, aurait été tué |
Le chef militaire de l'une des trois factions rebelles de Côte d'Ivoire a été tué dans une embuscade près de la frontière avec le Liberia, ont annoncé lundi les rebelles dans un communiqué.
Ce dernier précise que le sergent Félix Doh, chef du Mouvement populaire ivoirien du grand ouest (MPIGO), a été blessé dans une embuscade vendredi puis "capturé et exécuté".
L'embuscade est survenue dans une région où les rebelles se sont souvent accrochés avec leurs anciens alliés libériens et sierra-léonais, mécontents de la signature d'un accord de paix censé mettre fin au conflit ravageant depuis sept mois le pays, premier producteur mondial de cacao.
Les rebelles ont imputé la mort de Doh à Sam Bockarie, un ancien chef rebelle sierra-léonais entretenant des liens étroits avec le Liberia, et inculpé par un tribunal soutenu par l'Onu poursuivant les auteurs de crimes de guerre présumés commis en Sierra Leone. Les rebelles ont juré de retrouver Bockarie.
Des combattants libériens et sierra-léonais ont participé aux attaques menées par deux factions rebelles ivoiriennes qui ont pris plusieurs secteurs dans l'ouest du pays en novembre.
D'après Reuters
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Burundi: arrivée des premiers soldats de maintien de la paix |
Trois jours avant le passage du relais entre le président Pierre Buyoya et le vice-président Domicien Ndayizeye, un contingent de 150 soldats sud-africains est arrivé dimanche au Burundi, embryon de la force de maintien de la paix de l'Union africaine, qui comptera à terme 3.500 hommes.
Les cessez-le-feu signés en octobre et décembre derniers pour mettre fin aux combats entre forces gouvernementales et rebelles -violences qui continuaient dimanche, selon des sources rebelles- prévoient le déploiement de 43 observateurs militaires et d'une force de maintien de la paix de l'UA.
L'Afrique du Sud, l'Ethiopie et le Mozambique doivent participer à cette force. Elle était censée être en place pour la prise de fonctions mercredi de Domicien Ndayizeye, hutu comme la majorité des Burundais, alors que Pierre Buyoya est tutsi. Selon l'ambassadeur de l'AU au Burundi, Bah Mamadou, les troupes éthiopiennes et mozambicaines pourraient être déployées d'ici à mercredi. La force sera dirigée par le général sud-africain Sipho Binda.
D'autres effectifs sud-africains doivent arriver dans les prochains jours. Quelques 700 militaires se trouvent au Burundi depuis novembre 2001 pour protéger les hommes politiciens revenus d'exil pour participer au gouvernement de transition. Les observateurs militaires sont déjà en place.
Le remplacement de Pierre Buyoya par Domicien Ndayizeye est prévu dans l'accord de partage du pouvoir d'août 2000 destiné à mettre fin à neuf ans et demi de guerre civile au Burundi. Après trois ans de gouvernement de transition, des élections doivent être organisées.
D'après l'Associated Press
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