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Les vols compromettent la capacité de production pétrolière du Nigéria |
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Station de forage au Nigéria |
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La filiale nigérianne de Royal/Dutch Shell a déclaré lundi que le volume de pétrole dérobé a atteint un niveau alarmant et pourrait dépasser l'estimation actuelle de 100.000 barils par jour (bpj).
"Nous continuons de perdre 100.000 bpj à partir de nos installations...Le vol ne diminue pas, il s'accroît", a dit Precious Omuku, directeur des relations extérieures de la compagnie, au cours d'un déjeuner pour présenter le rapport annuel de la société à Lagos.
La région du Delta au Nigéria riche en pétrole est en proie à des violences inter-ethniques qui ont conduit le mois dernier à une réduction de 40 pour cent de la production du pays estimée à 2,2 millions de bpj.
Des analystes s'attendent à voir le Nigéria avancer à toute vitesse vers une production de 2,5 millions de barils par jour (bpj) le mois prochain.
L'anarchie règne dans le Delta du Niger et le vol de pétrole constitue une activité lucrative qui, selon certains analystes, entretient le cycle de violence.
"Nous avons une installation sur notre terminal pour suivre l'impact de ce vol sur nos opérations. L'appareil note la nuit lorsqu'ils montent dans leur embarcation pour siphonner notre pétrole", a dit Omuku.
Shell a indiqué que sa production a chuté de 14 pour cent en 2002 par rapport à l'année précédente pour se situer à une moyenne de 719.000 bpj.
Selon des officiels, la production actuelle est d'environ 800.000 bpj
D’après Reuters
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L’inflation dans la zone Cemac |
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Le président du Gabon, membre de la CEMAC
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Dans un communiqué diffusé ce jour, la BEAC (la banque des Etats de l’Afrique centrale) publie l’évolution des taux d’inflation constatés dans la zone Cemac au 31 Décembre 2002.
Il ressort des compilations statistiques de la banque centrale sous-régionale que le taux de la zone a été en croissance de +3% en 2002 contre +4.3% en 2001. (hors alimentation et énergie), l’inflation n’est plus que de 1.3% en 2002 et de 0.9% en 2001. Le ralentissement des pressions inflationnistes est essentiellement dû aux meilleures campagnes agricoles observées au cours de l’année écoulée note la banque.
Dans le détail, on constate une moins forte croissance dans tous les états de la zone à l’exception du Congo où la hausse des produits alimentaires, des coûts de transports ainsi que les perturbations énergétiques ont entraîné de fortes pressions inflationnistes.
A noter que la tendance baissière est également observable dans la zone monétaire ouest-Africaine puisque la hausse des prix à la consommation s’est affichée en hausse de +2.9% seulement en décembre 2002 contre +4.2% un an plutôt (statistiques en glissement annuel)
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Les chiffres |
| Pays |
2001 |
2002 |
| Cameroun |
4% |
2,80% |
| République centrafricaine |
3,80% |
2,30% |
| Congo |
0,40% |
3,80% |
| Gabon |
2,10% |
0,20% |
| Guinée Equatoriale |
8,80% |
7,60% |
| Tchad |
12,40% |
5,20% |
Source: Cemac
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