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Joseph Pagop Noupoué, directeur du département Afrique de Ernst & Young Law à Paris
05/07/2004
 

Cette semaine, le parcours de Joseph Pagop Noupoué qui a connu le Cameroun, la France et l'Angleterre
 
Par Paul Yange
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Joseph Pagop Noupoue  
Joseph Pagop Noupoue
 

Pouvez vous vous présenter à nos internautes ?

Je suis Joseph Pagop Noupoué, d’origine camerounaise. J’exerce la profession d’avocat au barreau des
Hauts de Seine et les fonctions de directeur du département Afrique de Ernst & Young Law à Paris.

Avez-vous vécu, étudié au Cameroun avant de poursuivre vos études à l’étranger ?

J’ai vécu au Cameroun jusqu’à l’âge de 21 ans. J’y ai effectué toute ma scolarité jusqu’au baccalauréat et j’ai ensuite commencé des études de droit à l’Université de Yaoundé, lesquelles ont été poursuivies à Lyon.

Avez vous connu des difficultés particulières au cours de vos études ?

Pas plus que d’autres étudiants africains qui poursuivent leurs études en France et qui doivent gérer les impératifs liés à la nécessité de les réussir. Ainsi que les problèmes d’intendance (se nourrir, se loger, financer lesdites
études…). Ce sont de petites difficultés que j’ai rencontrées comme beaucoup d’autres. Autrement il faut étudier, ce qui n’est pas en soi une difficulté.

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l'Université de Yaoundé I  
l'Université de Yaoundé I
 

Vous commencez votre carrière chez Lexel Conseil (à Lyon) en 1996 avant d’aller en Angleterre au sein du cabinet Solicitors Pritchard Englefield. Pourquoi être allé en Angleterre ?

Le déplacement en Angleterre s’inscrit dans une logique qui veut que de plus en plus dans les métiers juridiques, on ne peut pas faire de droit des affaires en ignorant ce qui se passe dans le monde anglo-saxon. Dans le monde des affaires, on rencontre beaucoup d’anglo-saxons, mais aussi des opérateurs, partenaires, clients et confrères qui ont cette culture là. J’ai vite compris qu’il fallait soit faire un LLM, soit faire un stage dans un tel pays et c’est cette dernière possibilité que j’ai retenue puisque j’avais la possibilité, à partir du cabinet dans lequel je travaillais à Lyon de pouvoir obtenir ce stage chez Prichard Englefield qui était membre d’un groupement d’intérêt économique européen avec Lexel Conseil devenu depuis Lamy Lexel.

Quels bénéfices avez vous retiré de cette expérience en Angleterre sur le plan professionnel ? L’environnement anglo-saxon est-il différent de l’environnement français ?

J’ai pu voir le fonctionnement d’un cabinet à Londres et acquérir une expérience pratique du « Common Law ». J’ai pu également me familiariser avec l’approche professionnelle dans un cabinet anglo-saxon : traitement des clients, approche des dossiers, différente de celle qui existe dans les cabinets français, même si les plus grands Cabinets
adoptent aujourd’hui cette approche anglo-saxonne. C’était l’occasion de me frotter à ce mode de fonctionnement, à cette façon de travailler.

En ce qui concerne l’environnement proprement dit, il reste différent même si cette différence a tendance à s’atténuer au sein des grands cabinets français comme je le soulignais précédemment. Il y a un certain alignement des modes de fonctionnement : c’est aussi une des conséquences de la mondialisation.

En 1999, vous rejoignez les équipes d’Ernst & Young à Paris (après un passage chez Archibald Andersen) où vous travaillez sur le droit et la fiscalité des pays d’Afrique francophone. Pourquoi ce domaine de spécialisation qui n’est pas tout à fait le même qu’à vos débuts ?

Mon arrivée chez HSD Ernst & Young Paris est clairement une question de circonstance. J’avais jusqu’alors exercé dans le droit bancaire et le droit des sociétés et l’Afrique ne me semblait pas être un espace professionnel de début de carrière. Je pensais avoir besoin d’une première expérience orientée sur la France et l’Europe. L’occasion m’a été donnée de rencontrer Daniel Tapin qui dirigeait alors le Département Afrique de HSD Ernst & Young. Il m’a proposé de le rejoindre. L’attrait de l’Afrique m’a poussé à accepter ce qui alors était un vrai changement car j’ai ainsi démarré une activité à dominante fiscale.

Ernst & Young  
Ernst & Young
© ey.com
 

Quels sont les pays et les domaines dans lesquels vous intervenez ?

Dans le Département, nous avons le très grand privilège de couvrir plus de vingt pays d’Afrique subsaharienne et du Maghreb et d’accompagner les plus grandes entreprises mondiales qui investissent en Afrique. Il faut dire que ce Département est l’un des plus anciens sinon le plus ancien en France dans cette activité car il a été créé avant même les indépendances de la plupart des pays dans lesquels nous intervenons. Nos domaines d’intervention : Hydrocarbure, Mines, Agro-industrie, Négoce et la puissance du Réseau mondiale d’Ernst & Young nous assurent une diversité et une qualité de missions exceptionnelles.

Depuis janvier 2004, vous êtes directeur du département de droit et de fiscalité africaine d’EY Law Paris (issu de la fusion de plusieurs cabinets d’avocats) à Paris. Pouvez-nous expliquer quelles sont vos responsabilités à ce nouveau poste ?

J’ai la charge de la gestion du Département et du développement des activités juridiques et fiscales du Cabinet dans les pays que nous couvrons, en liaison étroite avec les Bureaux Ernst & Young qui sont des démembrements du Cabinets français dans 7 pays africains et avec l’appui des confrères et amis qui ont établi un Partenariat avec notre Cabinet depuis plusieurs décennies dans une douzaine de pays africains où Ernst & Young n’a pas de bureau direct.

Il y aurait en France plus de 15 000 avocats dans un milieu qui a la réputation d’être assez conservateur. Comment sortir du lot ou se démarquer quand on est noir africain et qu’on est originaire d’un pays
étranger ?


Il y a incontestablement un facteur opportunité ou "chance", mais surtout il faut retenir que le milieu des avocats comme tous les autres milieux du monde économique fonctionnement suivant des critères simples : sécurité, fiabilité et rentabilité. La capacité du collaborateur à fournir un travail fiable, sécurisant pour le client garantit la rentabilité du Cabinet et pérennise l’emploi dudit collaborateur. Le plus difficile pour beaucoup de jeunes avocats africains ou noirs reste l’accès au métier. Notre génération n’a pas eu beaucoup "d’homme -phares", de grand-frères susceptibles de montrer la voie et/ou d’épauler. Nous devons y travailler si l'on veut moins apparaître comme des exceptions.


Si vous aviez quelques conseils à donner à des jeunes qui veulent effectuer une carrière dans le domaine juridique, quels seraient-ils ?

C'est d'abord et essentiellement par le travail qu'on y arrive. Un travail de qualité depuis la fac, avec des choix d’orientation pragmatiques et en relation avec ce qu'on veut faire plus tard. Il y a très peu de d'avocats fiscalistes sur notre marché alors même que c'est une des branches les plus pourvoyeuses d'emplois. Les options à partir du DEUG peuvent avoir une incidence sur le reste.

Quels sont les contacts pour trouver un stage ou postuler pour un emploi au sein d’EY Law à Paris ou en Afrique ?

Le plus simple c’est certainement de laisser un CV et une lettre sur notre site internet : Postuler chez EY Afrique francophone




       
Mots-clés
afrique   cameroun   
 
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