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Bertrand Delanoë, maire de Paris
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La présentation des premiers travaux du conseil de la citoyenneté des Parisiens non communautaires a donné l’occasion d’un débat houleux entre l’exécutif de gauche et les élus UMP (Union pour la Majorité Présidentielle).
Installé par Bertrand Delanoë le 12 janvier 2002, ce conseil composé de 60 hommes et de 60 femmes bénévoles issus des cinq continents, est chargé de donner des avis consultatifs à la municipalité sur les problèmes rencontrés par les 200000 étrangers non communautaires vivant dans la capitale.
De nombreux travaux ont été menés, sous la présidence de l’adjointe Verte chargée de l’intégration, Khedidja Bourcart: accès aux droits fondamentaux, lutte contre la discrimination raciale, etc...
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Il est essentiel que chaque citoyen puisse s’exprimer et influer sur les décisions qui concernent toute la population parisienne, quelles que soient ses origines ou sa nationalité |
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Bertrand Delanoë |
"Il est essentiel que chaque citoyen puisse s’exprimer et influer sur les décisions qui concernent toute la population parisienne, quelles que soient ses origines ou sa nationalité", a déclaré hier le maire,
rappelant qu’il était favorable au droit de vote pour les étrangers non communautaires aux élections locales.
A droite, Claude-Annick Tissot, vice-présidente du groupe UMP, estime que ce conseil s’inscrit dans une démarche électoraliste et que les étrangers non communautaires seraient pour le PS une réserve bien utile pour des temps opportuns difficiles.
Des propos qualifiés de sectaires par Bertrand Delanoë. Prenant la défense de sa collègue, le président du groupe UMP, Claude Goasguen, rappelait qu’il était favorable à l’amélioration des procédures de naturalisation car la meilleure intégration passe par l’acquisition de la nationalité, et reprochait au maire de faire une machine de guerre d’un sujet pacifique. |