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Kobe Bryant
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blackvoices.com |
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C'est la mienne!", "Non, t'es trop gros, c'est la mienne!": le camp de pré-saison des Lakers donne lieu à une scène surréaliste, Kobe Bryant et Shaquille O'Neal revendiquant, par média interposé, la propriété de leur équipe. Les reproches pleuvent et Gary Payton et Karl Malone, les deux nouvelles gloires fraîchement arrivées, s'interrogent déjà quant à ce capharnaüm ambiant. Le ton de la saison est donné.
Traditionnel match au sommet de la conférence ouest, rivalité et guerre des mots obligent, l'opposition de ce 11 avril entre Lakers et Kings s'annonce d'autant plus passionnante que les deux équipes sont à la lutte pour la première place de leur division. Finalement, de passion il n'y en a pas et plus que la large défaite 85-102 concédée par l'orchestre pourpre, c'est bien la discrétion offensive de KB8, auteur d'un famélique 3 sur 13, qui fait débat. Sa propension à ne pas prendre de tir au cours de la première période –un seul en 21 minutes et encore au buzzer des 24 secondes- laisse songeur. Interrogé à l'issue de la rencontre, l'arrière californien choisit, pour la forme, de louer le travail défensif des Kings alors que nul ne doute que les récentes critiques de son entraîneur Phil Jackson sur sa propension à la jouer trop perso en attaque expliquent plus certainement le non-match de Bryant. Ambiance, ambiance...
Malgré cette atmosphère notoirement délétère, les Californiens parviennent certes à s'extirper de la conférence ouest mais se font cueillir comme une fleur en Finals par des Pistons huilés par la solidarité. Cette faillite scelle de facto la fin des cinq années de vie commune pour le trident Phil Jackson, Kobe Bryant et Shaquille O‘Neal, avec tout de même trois nouveaux titres NBA dans la poche. |
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Kobe Byant trop égoïste? |
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Karl Malone s'interroge
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standard.net |
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Car l'arrière soliste a le meilleur atout qui soit dans sa manche: le soutien de Jerry Buss, le propriétaire de la franchise, pour obtenir que ni Jackson, ni O'Neal ne fasse partie du prochain casting. Et si Coach K ne cède pas aux sirènes couleur vertes, 40 millions sur cinq ans, le nouvel entraîneur des Lakers, Rudy Tomjanovich, est on ne peut plus disposé à lui céder les clés du camion. L'ancien coach des Rockets, lui faisant parvenir dès son intronisation des cassettes montrant tous les systèmes prévus pour lui en attaque.
Du pain béni pour ceux qui n'ont de cesse de faire remarquer son individualisme, que ce soit dans la vie ou sur le parquet?
Car si son art consommé pour arracher des victoires dans les dernières secondes et ses aptitudes à emballer des cartons –cf sa série de neuf matches consécutifs à pus de 40 points la saison passée- plaident évidemment pour lui, il semble tout aussi clair que Bryant tarde, à l'instar de Michael Jordan dans ses jeunes années, à faire briller ses coéquipiers. Son leadership n'étant pas, (encore?), à la hauteur de ses qualités athlétiques, son appétit offensif et son individualisme forcené l'isolent généralement tant dans le vestiaire que sur le parquet. Alors bien sûr, O'Neal et Bryant sont parvenus à collaborer, mais tout indique aujourd'hui que le mérite en revient à Phil Jackson. |
Ressusciter le showtime... |
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Shaq O'Neal ne sera plus en jaune la saison prochaine
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eurosport.fr |
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Kobe Bryant a donc désormais une équipe à son service et va devoir se faire violence afin de la rendre meilleure, sous peine de fiasco à la fin de la saison. Car, au vu de l'effectif, un fait est déjà acquis: les Lakers ne possèdent plus aucune marge de manœuvre sur la concurrence. Bien au contraire. En perdant leur phare intérieur, les Californiens ont en effet reculé de quelques cases sur l'échiquier de la Ligue et nul doute que les Spurs, les Kings et les Wolves se frottent aujourd'hui les mains à l'idée de ne plus devoir se coltiner la carcasse du Shaq lors de playoffs. Sans même parler des Nuggets qui, sans faire de bruit, se positionnent avec l'arrivée de K-Mart dans le Colorado, comme un sérieux prétendant aux premières places de la conférence ouest.
Avec les jeunes et athlétiques Lamar Odom, Caron Butler et Kobe Bryant comme figures de proue, le jeu des Lakers va donc devoir changer du tout au tout, et être dorénavant axé sur le la vitesse et le rythme, Odom expliquant même à qui veut l'entendre que "Il nous faut ressusciter le showtime. C'est comme un rêve qui devient réalité. On a l'occasion de faire de belles choses tous ensemble, d'allier spectacle et résultats." Avec Brian Grant, 32 ans et des tendinites au genou, 13 cm et 45 kgs de moins que Shaquille O'Neal, au poste 5 et Gary Payton, en perte notoire de vitesse depuis son arrivée en Californie, la tache s'annonce particulièrement rude. Le départ de Derek Fisher pour les Warriors, les doutes quant à l'avenir de Karl Malone ne plaident pas plus en la faveur de l'orchestre pourpre tant le banc a déjà prouvé ses limites lors des playoffs.
Kobe Bryant doit donc aujourd'hui relever un défi majuscule en prouvant que les Lakers peuvent continuer à jouer les premiers rôles sans O'Neal, ni Jackson, en prouvant que les Lakers sont tout simplement son équipe...
D'après sports.fr |
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