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quelques chercheurs de diamant en Sierra Leone voisin
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AP |
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Un diamant de 182 carats d'une valeur probable de plusieurs millions d'euros a été découvert la semaine dernière par un jeune chercheur de diamants en Guinée forestière, plus précisément dans la région de Kérouané réputée pour être l'un des endroits les plus riches en diamants de l'Afrique de l'Ouest.
Le caillou, aussi long et large qu'un galet de dix centimètres sur trois, quatre fois plus gros que le fameux diamant Hope (45,5 carats), a été découvert sur l'une des parcelles exploitées dans le passé par la société minière Aredor, spécialisée dans le diamant, filiale du groupe canadien Trivalence Mining. Ces parcelles ont été rétrocédées à l'Etat guinéen qui les loue à la population locale.
"C'est une très grosse pièce. En général, nous trouvons des diamants de 50 carats", explique un haut responsable de la direction technique de la société Aredor qui opère sur le site de Gbanko, à une cinquantaine de kilomètres de Kérouané. Le plus gros diamant découvert à ce jour dans le monde est le Cullinan (3.106 carats).
"C'est un diamant très brillant, d'une assez bonne qualité en dépit de nombreuses veines. Ce qui est sûr, c'est qu'il vaut plusieurs millions de dollars US et qu'il est destiné à la joaillerie", renchérit un haut responsable de la direction administrative d'Aredor.
Le Bureau national d'expertise (BNE), sous tutelle du ministère guinéen de la Géologie et des Mines, devrait en faire une estimation cette semaine.
Les diamants de Guinée-Conakry sont généralement de bonne qualité avec une nette prédominance en pierres de joaillerie. Avec une moyenne de 30.000 carats par an, la mine d'Aredor a produit quelques uns des plus gros diamants du monde, dont deux se sont vendus respectivement huit et dix millions de dollars, ainsi qu'un diamant de 70 carats récemment récupéré qui s'est vendu 2,7 millions.
On doit la découverte de ce gros diamant, annoncée la semaine dernière à par la radio publique, à un simple coup de pelle d'un jeune homme de 25 ans, chercheur de diamants comme des milliers d'autres en Guinée forestière, frontalière avec la Côte d'Ivoire et le Liberia.
"Le diamant est à Conakry. Il a été placé sous coffre à la Banque centrale. Le jeune homme n'a pas eu le choix, il aurait pu se faire tuer s'il ne l'avait pas remis aux autorités", explique un diplomate occidental qui a requis l'anonymat.
Il faut maintenant espérer qu'il aura droit à un pourcentage.
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