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Marion Jones et C.J. Hunter
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sports.sina.com.cn |
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C'est du moins ce qu'ont dévoilé deux journaux californiens, The San Francisco Chronicle et The San Jose Mercury News.
Selon le Chronicle, C.J. Hunter aurait dit aux enquêteurs du Internal Revenue Service, chargés du dossier du laboratoire BALCO, qu'il aurait lui-même injecté des substances interdites à Jones, qui était alors son épouse.
Hunter aurait également vu Jones s'injecter des drogues à leur résidence en Australie.
Selon Hunter, Jones aurait notamment fait usage d'hormone de croissance, de THG, d'insuline et d'EPO.
Le Mercury News, citant des sources anonymes, a également fait part des faits rapportés par Hunter aux enquêteurs.
Hunter, qui a remporté l'or au lancer du poids lors des championnats du monde de 1999, a subi quatre tests de dopage positifs en 2000, alors qu'il était marié à Jones. Celle-ci a toujours nié avec véhémence avoir consommé des produits interdits.
Joseph Burton, l'avocat de Jones, a émis un communiqué dans lequel il soutient que Hunter était encore amer à la suite de la rupture du couple en 2002, et qu'il "cherchait à se venger en disant des mensonges au gouvernement".
"C.J. Hunter a fait de fausses affirmations à des officiels fédéraux, et nous demandons aux autorités fédérales d'enquêter sur la conduite de Hunter puisque c'est un crime de mentir à des enquêteurs fédéraux", a déclaré Burton.
"Les efforts de Hunter pour exercer sa revanche en mentant au gouvernement sont directement contredits par les affirmations faites aux enquêteurs gouvernementaux par l'ancien entraîneur de Marion Jones", ajoute Burton, en faisant allusion à Trevor Graham.
Burton, qui n'a jamais identifié Graham comme tel, a ajouté que l'ancien entraîneur "a soutenu tout ce que Marion a dit depuis le début - elle n'a jamais utilisé des substances illicites."
Rich Wanninger, un porte-parole de l'Agence anti-dopage des Etats-Unis, a fait savoir que l'organisation n'émettrait aucun commentaire. |
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Jones, qui a obtenu trois médailles d'or à Sydney, doit participer au saut en longueur lors des Jeux olympiques d'Athènes, au mois d'août.
Lors des essais olympiques américains, la semaine dernière à Sacramento, Jones a été incapable de se qualifier pour l'épreuve du 100 mètres tandis qu'elle s'est retirée du 200 mètres.
Citant des notes des enquêteurs, le journal a indiqué, dans un reportage publié dans son site internet jeudi soir, que Hunter avait subi un interrogatoire d'une durée de deux heures et demie, le 8 juin à Raleigh, en Caroline du Nord.
Hunter a répondu à d'autres questions lors d'un interrogatoire téléphonique, une semaine plus tard.
Lors de l'interrogatoire, Hunter aurait affirmé que Jones avait fait usage de substances interdites avant, pendant et après les Jeux de Sydney.
Hunter aurait également affirmé que Jones avait obtenu ses drogues de Victor Conte, propriétaire du laboratoire BALCO, et de son entraîneur, Trevor Graham.
Conte a plaidé non coupable à des accusations de complot visant à fournir des stéroïdes et Graham a affirmé aux enquêteurs qu'il n'avait jamais fourni de stéroïdes à Jones.
Le Laboratoire BALCO, situé non loin de San Francisco, est au centre d'un scandale international qui a éclaboussé des athlètes de haut niveau, tels le voltigeur Barry Bonds et le sprinter américain Tim Montgomery.
D'après l'Associated Press
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