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Moussa Sampil, le ministre guinéen de l'intérieur
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Le gouvernement guinéen a décidé des "mesures draconiennes" face au regain de la criminalité observé depuis quelques semaines dans le pays, a annoncé mercredi le ministre de la Sécurité, Moussa Sampil, à la radio d'Etat, Radio Conakry.
Ces mesures vont de la "liquidation physique des malfrats à la prison à vie pour leurs complices", a expliqué le ministre.
Le conseil des ministres a décidé que "toute personne qui mettra fin volontairement à la vie d'un citoyen, sera passée par les armes", a précisé M. Sampil, ajoutant qu'"il n'y aura plus de pitié pour un criminel".
"Quant aux complices des criminels, ils seront traités comme tels ou alors ils seront condamnés à vie", a poursuivi le ministre.
Invitant la population à collaborer avec les forces de sécurité pour "traquer et démasquer toute personne qui aura commis volontairement un crime de sang", il a indiqué que "ceux qui refuseront de dénoncer les malfaiteurs et criminels seront traités au même titre qu'eux".
Deux militaires guinéens ont été tués à leur domicile par des bandits les 20 et 23 juillet.
Par ailleurs, Radio Conakry a annoncé que 32 sacs de chanvre indien, d'un poids total de plus d'une tonne, avaient été saisis dans la nuit de mardi à mercredi près de Dubréka (50 km au nord de Conakry) dans une maison inachevée.
Le convoyeur et le gardien de la maison ont été arrêtés alors que les propriétaires sont en fuite, selon la radio qui a précisé que le chanvre indien provenait de la Sierra Leone, selon les premiers éléments de l'enquête.
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