 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
une usine de GNL au Japon
|
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Le Nigeria et plusieurs géants européens de l'énergie ont décidé d'investir 1,25 milliard de dollars dans la construction d'une nouvelle usine de gaz naturel liquéfié, a-t-on appris samedi auprès de ces entreprises.
L'usine appartiendra à Nigeria LNG Ltd, une joint-venture composée du Nigerian National Petroleum Corporation avec 49% des parts, le géant anglo-néerlandais Shell avec 26,5%, le Français Total avec 15% et l'Italien Eni avec 10,4%.
Avec cette usine de gaz naturel liquéfié (GNL), la sixième de la compagnie au Nigeria, Nigeria LNG Ltd (NLNG) aura une capacité de production totale de 22 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié et de cinq millions de tonnes de gaz de pétrole liquide (GPL) ou condensé, par an.
Fondée il y a cinq ans, cette compagnie a réussi à s'ouvrir de nombreux marchés à l'étranger - où le gaz est principalement utilisé pour alimenter les centrales électriques - notamment aux Etats-Unis, au Mexique, en Italie, en France, en Turquie, en Espagne et au Portugal.
"La mise en place de la production de GNL au Nigeria a pris environ 30 ans, mais depuis ses débuts en 1999, le taux de croissance est le plus rapide de l'histoire de l'industrie du gaz naturel liquéfié", a souligné le directeur de NLNG, Andrew Jamieson.
L'augmentation de la production de GNL est perçue au Nigeria comme un bon moyen de diversifier l'industrie locale et de réduire la dépendance de l'économie au pétrole qui représente plus de 95% des revenus d'exportation.
La production de gaz est également un atout écologique, contrairement au pétrole qui pollue considérablement la région du delta du Nigeria, le coeur de la plus grande industrie pétrolière d'Afrique.
Le gaz naturel liquéfié est du gaz naturel rendu liquide par refroidissement pour réduire son volume normal et faciliter ainsi son transport et son stockage.
A Voir :
Nigeria LNG Ltd
|