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La France "condamne fermement les exactions inacceptables" commises en Côte d'Ivoire dont a fait état la mission d'enquêteurs des droits de l'homme de l'Onu sur place, l'Onuci.
"La France prend note du communiqué fait par l'Onuci hier. Elle condamne fermement les exactions inacceptables qui y sont mentionnées", a déclaré lors d'un point de presse la porte-parole adjointe du Quai d'Orsay, Cécile Pozzo di Borgo. "Les auteurs de ces violences et ceux qui les ont inspirées devront répondre de leurs actes".
Selon un porte-parole de l'Onuci, qui a révélé l'information lundi, les enquêteurs ont découvert trois charniers contenant au moins 99 corps à Korogo, fief des rebelles dans le Nord.
Selon la même source, les victimes ont été tuées lors d'accrochages entre factions rebelles rivales les 20 et 21 juin.
"Nous attendons avec grand intérêt le rapport complet qu'élabore actuellement la mission de l'Onu en Côte d'Ivoire et nous veillerons à ce qu'il lui soit donné suite", a poursuivi la porte-parole du ministère des Affaires étrangères français.
Les Nations unies devraient publier prochainement un rapport complet sur la question.
"La France, qui a été la première à demander une commission d'enquête sur la Côte d'Ivoire en décembre 2002, plaide sans relâche pour que les violations des droits de l'homme ou du droit international humanitaire soient sanctionnées quels qu'en soient les auteurs", a ajouté Cécile Pozzo di Borgo
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Le sergent chef IB s'en prend à Guillaume Soro. La lutte d'influence est toujours vive entre les deux ex-partenaires
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Par ailleurs, l'ancien chef rebelle Ibrahim Coulibaly rend l'actuelle direction des Forces nouvelles responsable, directement ou indirectement, des charniers mis au jour par la mission de l'Onu en Côte d'Ivoire.
Dans un communiqué, le sergent-chef estime que la découverte de ces charniers dans le Nord rebelle démontre "l'urgence de déployer la totalité du contingent des casques bleus sur l'ensemble du territoire ivoirien".
"Nous considérons que les tueries de Korhogo sont l'un des effets de l'épuration menée par la direction des Forces nouvelles à l'encontre des éléments soupçonnés d'être favorables au sergent-chef Ibrahim Coulibaly", souligne un communiqué transmis mardi par son service communication à Paris.
Ibrahim Coulibaly, alias "IB" et rival militaire de Soro, a nié toute implication dans cette affaire.
Pour le sergent-chef, deux hypothèses se dégagent: "soit la répression a été ordonnée par la direction des Forces nouvelles et dans ce cas elle est coupable", soit "les massacres sont le fait d'éléments armés ayant agi de leur propre chef ou sur instruction de chefs locaux".
"Dans ce cas, comme dans toute structure militaire hiérarchisée, la direction armée des Forces nouvelles est responsable des agissements des éléments placés sous ses ordres", affirme-t-il.
Selon le communiqué, le chef de guerre qui a conduit la répression, le caporal-chef Fofié Kouakou, "occupe le rang de commandant du secteur nord de Korhogo".
"Le sergent-chef Ibrahim Coulibaly condamne avec d'autant plus de fermeté les crimes commis en zone rebelle, qu'il constate avec amertume qu'aujourd'hui, la branche dirigeante de la rébellion se comporte de la même manière que le régime de Laurent Gbagbo".
En conséquence, l'ancien chef rebelle prône un renforcement du mandat de l'ONUCI, afin que les casques bleus soient autorisés, à l'instar des Forces françaises de l'Opération Licorne, à "s'interposer en cas de conflits armés"./
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