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Robert Mugabe, le président zimbabwéen
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Les dispositions cassées par la plus haute juridiction du pays prévoyaient jusqu'à deux ans de prison ou une forte amende en cas de publication d'une fausse information, quelles que soient les circonstances de cette parution.
Dans son arrêt, la Cour suprême du Zimbabwe, saisie par deux journalistes, a jugé ces dispositions contraires à la constitution et a donc prononcé leur annulation.
Les avocats du gouvernement avaient admis la non-conformité de cette loi à la liberté constitutionnelle d'expression et annoncé que le gouvernement était en train d'amender ce texte.
La loi sur les médias, dénoncée par les militants des droits de l'homme, est entrée en vigueur peu après la réélection contestée de Robert Mugabe, en mars 2002.
Dans le même temps, à Londres, les Premiers ministres britannique Tony Blair et australien John Howard ont renouvelé leurs critiques à l'encontre du chef de l'Etat zimbabwéen, dont le pays a été suspendu pour un an du Commonwealth après cette élection.
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Tant qu'il n'y aura pas de tentative sérieuse pour restaurer la règle démocratique, il ne pourra être question d'un retour du Zimbawe au sein du Commonwealth |
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John Howard |
"Tant qu'il n'y aura pas de tentative sérieuse pour restaurer la règle démocratique, il ne pourra être question d'un retour du Zimbawe au sein du Commonwealth", a déclaré John Howard à l'issue d'un entretien avec Tony Blair au 10, Downing Street.
"Rien ne nous permet de dire, d'après ce que nous constatons, qu'il y ait eu
quelque progrès significatif que ce soit", a souligné pour sa part le Premier ministre britannique, estimant même que la situation avait plutôt eu tendance à se dégrader.
"Cela signifie que nous devons maintenir une pression internationale maximale sur ce pays", a ajouté Tony Blair.
D’après Reuters |