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Les correspondants locaux de la chaîne d'informations française sont régulièrement "dénoncés" par les autorités locales en Afrique
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Moussa Kaka, directeur de la station de radio nigérienne Saraounia, a été arrêté jeudi pour être interrogé par la police après avoir interviewé un homme affirmant appartenir à un nouveau Front de libération de l'Aïr et l'Azawad (FLLA, un mouvement de rébellion touareg démantelé après l'accord de paix passé avec le gouvernement de Niamey).
Selon des sources proches de la police, l'homme interrogé par téléphone par Moussa Kaka, qui est également le correspondant au Niger de Radio France Internationale (RFI), a revendiqué la responsabilité d'une attaque perpétrée mardi dans le nord du pays, qui s'est soldée par la mort de trois passagers et l'enlèvement de trois gendarmes.
RFI a confirmé que son correspondant à Niamey avait été interpellé par la police.
En juin, un groupe de Touaregs avait affirmé avoir recréé le FLAA en affirmant leur loyauté à un ancien dirigeant rebelle limogé au début de l'année du gouvernement où il occupait le poste de ministre du Tourisme.
Le gouvernement nigérien dément pour sa part la résurgence d'une quelconque rébellion dans le Nord et a imputé la vague d'attaques à des bandits armés.
En mai, une dizaine d'anciens rebelles touaregs qui avaient été intégrés dans les forces de sécurité dans le cadre d'un l'accord de paix passé en 1995 avaient déserté leurs postes à Agadez, ville située au centre du Niger et porte des massifs désertiques de l'Aïr et du Ténéré
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