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Manifestement, Arron n'arrive pas à s'imposer lors des grands rendez-vous
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Après le relatif échec du sprint féminin lors des JO d’Athènes en sprint (une seule médaille de bronze pour le 4x100m), plusieurs voix s’élèvent pour mettre en cause l’environnement qui a précédé cette importante compétition.
Tout d’abord le directeur technique national de la fédération française d’Athlétisme Robert Poirier, qui après le président de la fédération Bernard Amsallem, a dénoncé l’emprise d’une psychothérapeute sur Christine Arron.
Depuis plus d'un an, la sprinteuse guadeloupéenne travaille avec Fanny Didot-Abadi, une psychothérapeute-énergéticienne, qui n'a apparemment pas toute la confiance de la DTN.
"C'est un sujet délicat. Dans mon propos, je ne mets en aucune manière en cause Christine Arron. Je ne lui impute aucune erreur. Christine Arron est une victime", a déclaré Robert Poirier en préambule de sa conférence de presse bilan des Jeux.
"Christine Arron est victime de quelqu'un qui se situe aux antipodes de que doit être la préparation mentale. La préparation mentale doit conduire à l'autonomie or, elle est mise sous dépendance."
Si Robert Poirier ne veut pas employer le terme d'"escroquerie", il va plus loin dans sa démarche, expliquant que Fanny Didot-Abadi tente désormais d'élargir son champ d'action à toute l'équipe de France.
"Cette personne se livre à un prosélytisme - et je ne dis pas publicité mais bien prosélytisme -, au sein de l'équipe de France", ajoute-t-il.
Sur les méthodes utilisése par la psychothérapeute, Robert Poirier s'interroge - "je ne vois pas comment l'étude des ondes dans un stade au mois d'avril peut jouer sur les Jeux, quatre mois plus tard".
Mais le DTN assume par ailleurs le fait d'avoir laissé Christine Arron aller au bout de sa démarche avec sa préparatrice mentale, y compris durant le séjour à Athènes.
"J'assume totalement le fait d'avoir créé les conditions pour qu'elles puissent se rencontrer", dit Robert Poirier.
"Je considère que l'interdire avant ou pendant les Jeux n'aurait pas été une bonne idée. Cela aurait été contre-productif."
Si elle quitte Athènes avec le bronze du relais, Christine Arron est passée totalement à côté de sa discipline favorite, le 100m, où elle été éliminée dès les demi-finales.
La Guadeloupéenne, qui tentait le doublé avec le 200m, n'est pas parvenue à faire mieux sur le demi-tour de piste.
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Bernard, Amsallem, Robert Poirier (ici), philippe Leroux et même son coach Guy Ontanon déplorent la présence d'une psychothérapeute aux compétences douteuses dans la préparation mentale des sportifs
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L’ex-entraîneur des relayeuses, Philippe Leroux, écarté par Robert Poirier en Juin dernier, n’est pas loin de qualifier d’échec, la troisième place obtenue par les filles après une disqualification des grandes favorites américaines.
"Leur chrono de 42"54 est nul... Ce bronze est une petite médaille. Et au passage, merci aux Etats-Unis et à Marion Jones d'avoir manqué un relais"
Le coach avait fait part peu de temps avant son éviction de son agacement à propos des difficultés rencontrées pour gérer un groupe de divas. Une raison justifiée lorsqu'on sait la forte personnalité des quatre filles, pas si solidaires que ça en fait. L'affaire des primes relatives au titre de championnes du monde 2003 constitue un exemple. Les titulaires, à savoir Patricia Girard, Muriel Hurtis, Sylviane Félix et Christine Arron, avaient refusé de partager les 66 000 euros avec les remplaçantes, Sidibé, Dia et Mang, aujourd'hui médaillée à son tour.
Un sentiment commenté à sa manière par Philippe Leroux : "Si Robert Poirier ne m'avait pas viré et s'il avait distribué des fessées à ces stars, nous n'en serions pas là. Nous sommes champions du monde en 41"78 et avec du travail en vue des Jeux, on pouvait envisager à la fois la médaille d'or et un chrono proche de 41"50".
Philippe Leroux, remplacé par le duo Laurence Billy-Maguy Nestoret, ne remet pas toutefois en cause le travail de ses successeurs mais ne se montre pas tendre du tout avec son ex-élève, Christine Arron, éliminée en demi-finales du 100 et du 200 à Athènes. "Quand j'entends Christine vouloir avoir des prétentions sur 100m et sur 200m, je dis qu'elle est en plein rêve. En voulant doubler, elle est totalement sur la lune. A vouloir courir plusieurs lièvres à la fois, on n'en attrape aucun".
Enfin, Guy Ontanon, le coach d’Arron, ne semble plus sur la même longueur d'onde que sa protégée. Il regrette de n'avoir pas été assez présent dans le travail psychologique que la Guadeloupéenne effectuée avec sa psychotérapeute.
Ce que n'a visiblement pas apprécié Arron : "C'est moi qui décide. J'ai très peu discuté avec Guy depuis une semaine, je le sens très distant" avouait-elle. Le divorce n'est peut-être plus très loin.
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