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Celestin-Leroy Gaombalet, le premier ministre de la RCA
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Le Premier ministre centrafricain sortant Célestin-Leroy Gaombalet a annoncé jeudi soir à la radio nationale la composition d'un nouveau gouvernement à la tête duquel le président François Bozizé l'a maintenu.
Le précédent gouvernement dirigé depuis décembre 2003 par M. Gaombalet avait été démis de ses fonctions jeudi à la mi-journée par un décret présidentiel, lu à la radio nationale.
Le gouvernement Gaombalet II compte 24 ministres contre 28 dans l'équipe précédente et l'on y relève peu de changements: 16 ministres sont maintenus à leur poste, six changent de portefeuille et deux nouvelles personnalités y font leur entrée.
Seuls six membres de l'ancienne équipe ne font partie de la nouvelle, parmi lesquels le ministre de l'Economie et des Finances, Jean-Pierre Lebouder, qui avait remis en août sa lettre de démission au président Bozizé, sans que celui-ci ne l'entérine jamais officiellement. Il est remplacé par Daniel N'ditifeï-Boysembé, son ancien ministre délégué.
Deux autres personnalités, la ministre de la Justice Hyacinthe Wodobodé, proche du vice-président Abel Goumba, et le ministre de l'Intérieur Marcel Malonga, ex-magistrat considéré comme proche du chef de l'Etat, plient bagages.
Ils sont remplacés respectivement par Léa Doumta, ministre des Affaires sociales du gouvernement sortant, et par le colonel Michel Sallé, précédemment aux Eaux et Forêts.
Parmi les autres principaux changements de portefeuille figurent le passage du lieutenant-colonel Parfait Anicet M'bay du ministère de la Communication à celui de l'Agriculture.
Le chef de l'Etat, François Bozizé, conserve lui le portefeuille de la Défense nationale. Abdou Karim Méckassoua garde son titre de ministre d'Etat, le seul du gouvernement, et le portefeuille de l'Education nationale.
Hervé-Charles Wénézoui reste ministre des Affaires étrangères, le commandant Sylvain N'doutingaï ministre de l'Energie et des Mines, le Pr Nestor Mamadou Nali ministre de la Santé publique, Zarambaud Assingambi ministre chargé du Secrétariat général du gouvernement et Jacques Boti ministre de la Fonction publique.
Les deux entrants, Solange Pagonendji N'dackala et Didier Wangué, héritent de leur premier poste ministériel, à la Famille et aux Affaires sociales pour la première, au Commerce pour le second.
Le ministère de l'Environnement et celui du Développement de l'Elevage sont supprimés, ainsi que deux ministères délégués.
Le gouvernement conserve les six militaires qu'il comptait dans sa précédente mouture.
Ce remaniement gouvernemental intervient à quelques mois des élections présidentielle et législatives des 30 janvier et 27 février 2005, qui doivent mettre un terme à la période de transition ouverte par le coup d'Etat du général Bozizé, le 15 mars 2003.
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