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Le président Compaoré est régulièrement accusé de manoeuvres de destabilisation par certains pays voisins..
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Le ministre mauritanien de la Défense nationale, Baba Ould Sidy, a remis jeudi au président guinéen Lansana Conté un "message personnel" du président mauritanien, Maaouiya Sidy Ahmed Taya, portant sur le putsch présumé du 9 août dernier en Mauritanie, selon la radio guinéenne.
M. Ould Sidy était porteur d'un "message personnel" du président mauritanien Maaouiya Sidy Ahmed Taya à son homologue guinéen, le Général Lansana Conté, a annoncé jeudi la radio nationale guinéenne (officielle).
Dans une déclaration à la radio guinéenne, l'émissaire mauritanien a déclaré que le message était relatif à une "information personnelle" du chef de l'Etat mauritanien, Maaouiya Ould Sidy Ahmed Taya, au président Conté, pour expliquer les "derniers développements de la situation socio-politique en Mauritanie".
Baba Ould Sidy a déclaré que son pays est l'objet d'une tentative de déstabilisation de la part du Burkina Faso et de la Libye.
"Le Burkina Faso continue de nier les faits", a t-il dit, mais "tous les indices montrent que le président Blaise Compaoré (chef de l'Etat burkinabè) est le principal déstabilisateur de la sous-région", a indiqué M. Ould Sidy.
"Après le Liberia, la Sierra-Leone et la Côte d'Ivoire, c'est au tour de la Mauritanie d'être victime des velléités de déstabilisation du régime actuel de Ouagadougou", a t-il ajouté.
Baba Ould Sidy a affirmé que le président mauritanien demande à son homologue guinéen d'intervenir pour mettre fin aux agissements du Burkina Faso dans la région.
La Mauritanie accuse le Burkina Faso d'"avoir soutenu" les auteurs du putsch présumé du 9 août dernier dont "trois officiers supérieurs de l'armée mauritanienne sont actuellement réfugiés à Ouagadougou".
Selon Nouakchott, "ces militaires et six autres ressortissants mauritaniens ont trouvé refuge dans la capitale burkinabè avec l'aide de Moustapha Chavi, le conseiller le plus proche du président burkinabè, Blaise Compaoré".
Lors d'un entretien le 20 août dernier avec M. Compaoré, M. Ould Sid a affirmé avoir "demandé l'extradition de ces criminels" qui étaient entrés au Burkina Faso par le Niger et le Mali".
Le Burkina Faso et la Libye, autre Etat accusé par le régime mauritanien, ont catégoriquement démenti ces allégations et demandé une enquête de l'Union africaine (UA).
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