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Epidémie de méningite |

Au moins 485 personnes ont trouvé la mort des suites de la méningite au Niger, sur 6.052 cas notifiés du 1er janvier au 20 avril, soit un taux de mortalité de 8%, selon un bilan du ministère de la santé publique rapporté lundi par le quotidien gouvernemental Le Sahel.
Les régions les plus affectées sont Zinder (est du pays), Maradi (au
centre), Tahoua (nord-est) et Niamey la capitale.
Au moins 2,1 milliards de francs CFA ont été prévus en 2003 pour lutter contre les épidémies et, pour répondre notamment aux besoins de Zinder, un appel d'offres a été lancé pour l'achat de vaccins et médicaments, pour plus de 420 millions francs CFA, a indiqué la source.
A l'échelle nationale, le taux d'attaque cumulé de la méningite est de 49 cas pour 100.000 habitants en 2003, contre 33 cas pour 100.000 habitants en 2002 et 61 cas pour 100.000 habitants en 2001.
La méningite sévit au Niger pendant la saison chaude et sèche et elle a été particulièrement meurtrière en 1995, avec environ 4.000 morts sur 38.000 cas.
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Projet de chemin de fer vers le Bénin |

Le projet de chemin de fer reliant le Niger au Bénin pourrait démarrer en 2004, dans le cadre d'un projet d'interconnexion ferroviaire reliant les Etats du Niger, du Bénin, du Burkina faso et du Togo, a déclaré le directeur général de la société Africarail, Michel Bosio.
Le projet sera réalisé en deux phases. En avril dernier, des accords ont été signés avec les bailleurs de fonds internationaux pour le financement de la première phase qui concerne en priorité le Niger et le Bénin, a dit Bosio, à la suite d'un entretien vendredi avec le président du Niger Tandja Mamadou.
"Je suis convaincu que dans un avenir très proche, peut-être même en 2004, nous pourrons poser les premières pierres d'un chantier de construction du chemin de fer à partir de Niamey en direction de Gaya (au Niger, frontalier du Bénin) afin de rejoindre le chantier béninois qui lui progressera simultanément vers le nord", a-t-il indiqué.
Le Burkina faso est associé à la seconde phase qui vise à relier Niamey à Ouagadougou, la capitale Burkinabé. Le Togo sera associé simultanément, par le raccordement de son port, Lomé, à celui de Cotonou au Bénin, a précisé Bosio.
Le coût de deux phases du projet est d'environ $2,0 milliards, et la fin de l'ensemble du programme est prévu en 2010, selon des sources proches du ministère des transports du Niger.
Ce projet est soutenu par la Communauté économique africaine, l'Union
africaine des chemins de fer, la CEDEAO, l'UEMOA et la banque africaine de développement (BAD) qui en finance l'étude de faisabilité pour $3,3 millions, selon les mêmes sources.
Le Niger et le Burkina sont deux pays sahéliens enclavés, et le premier ne dispose toujours pas d'une ligne de chemin de fer.
Bosio indique qu'à terme, le projet débouche sur "une boucle économique complète", c'est-à-dire le désenclavement des deux capitales intérieures, Niamey et Ouagadougou, avec un retour sur les débouchés maritimes que sont Cotonou et Lomé.
Il a ajouté avoir demandé au président Tandja Mamadou de saisir
l'opportunité du sommet du G8 en juin prochain en France pour demander
l'appui à la réalisation du projet Africarail.
Créée en 1999 initialement avec le Niger, le Bénin et le Burkina foso,
rejoint ensuite par le Togo en février 2002, Africarail est une société de droit nigérien basée à Niamey.
Elle est concessionnaire chargée de rechercher les financements pour la construction de ce projet d'interconnexion régionale.
D'après Reuters
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