 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Sous la pression, Arron a finalement renoncé à poursuivre sa collaboration avec une psychothérapeute
|
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

L'athlète Christine Arron a décidé de mettre fin à sa collaboration avec la psychothérapeute Fanny Didiot-Abadi qu'entraîneurs et dirigeants de l'équipe de France jugent responsable de son échec à Athènes.
L'ancienne championne d'Europe du 100 mètres a annoncé sa décision vendredi par un communiqué diffusé par la Fédération française d'athlétisme.
"Ses pratiques et son comportement ont dépassé le cadre de mes attentes et n'ont pas répondu à mes objectifs", écrit-elle.
Le communiqué précise que la rupture avec Fanny Didiot-Abadi a pris pour forme le non-renouvellement de la convention qui liait l'athlète et la psychothéraopeute jusqu'au 31 août 2004.
"A son retour d'Athènes, Christine a souhaité prendre du recul pour analyser au mieux la situation et tenter de trouver des explications à cette nouvelle désillusion", ajoute le texte.
"Même si elle a tenté avec conviction cette expérience souhaitant mettre toutes les chances de son côté, Christine considère que l'évolution de la démarche thérapeutique qu'elle a engagée avec Fanny Didiot-Abadi ne répond plus à ses attentes, ni aux exigences de la gestion de sa carrière d'athlète de haut-niveau.
"Christine Arron tient à se concentrer sur ses deux derniers événements sportifs de la saison (meeting de Nancy/Finale du Grand Prix à Monaco) et ne s'exprimera donc plus sur le sujet avant le 21 septembre 2004."
Parti à Athènes en favorite du 100 mètres, Christine Arron a échoué en demi-finale au grand dam de son entraîneur Guy Ontanon qui l'avait sommée de se séparer de Fanny Didiot-Abadi.
Robert Poirier, directeur technique national de la Fédération française d'athlétisme, avait lui aussi eu des mots très durs pour la psychothérapeute.
"Christine Arron est victime de quelqu'un qui se situe aux antipodes de que doit être la préparation mentale", avait-il dit. "La préparation mentale doit conduire à l'autonomie or, elle est mise sous dépendance."
|