
Un mois après son élimination en demi-finale du 100 mètres des Jeux olympiques d'Athènes, la sprinteuse française Christine Arron a affirmé dimanche qu'elle avait été "manipulée et trompée" par sa préparatrice mentale.
Et, même si la Guadeloupéenne n'a pas davantage apprécié le comportement de son entraîneur Guy Ontanon, elle n'a pas encore annoncé ce qu'elle entendait faire de leur association.
"A ce jour, j'ai juste pris la décision de me séparer de ma préparatrice mentale. En ce qui concerne mon entraîneur Guy Ontanon, je n'ai pas encore pris de décision. Mais, effectivement, je n'ai pas apprécié qu'il s'exprime ainsi, sur notre relation, dans les médias", a-t-elle déclaré dimanche à l'issue de sa quatrième place en 11"23 de la finale mondiale à Monaco, sa dernière course de la saison.
Un mois après la déception athénienne, Christine Arron, qui a annoncé il y a une dizaine de jours qu'elle avait mis fin à sa collaboration avec Fanny Didiot-Abadi, a affirmé avoir été "manipulée et trompée" par la psychothérapeute.
"Je regrette cette collaboration avec elle. J'ai été manipulée et trompée. Au début, cela a été difficile à accepter parce que je lui avais accordé toute ma confiance. Aujourd'hui, cette décision prise, je veux passer à autre chose", dit-elle.
"En fait, cette saison, entre ma préparatrice mentale et mon entraîneur, j'ai vécu des mensonges et des agissements de gens qui n'ont pas su rester des travailleurs de l'ombre", regrette la Guadeloupéenne.
"Dans cette relation avec ma préparatrice mentale, je n'étais pas dépendante. Mais, j'aurais pu le devenir. Avec elle, j'ai plus perdu que gagner."
Mais Christine Arron, 31 ans, assume son échec olympique.
"Même s'il est dû à quelqu'un d'autre, c'est moi qui ai échoué, pas une autre personne, pas ma préparatrice mentale. Donc, c'est à moi d'assumer."
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