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Jayson Blair sur la sellette après ses plagiats et reportages inventés
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saja.org |
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L’affaire Jayson Blair
Début mai, le New-York Times, un journal américain subit une onde de choc : un de ses journalistes, Jayson Blair donne sa démission. L’affaire fait grand bruit aux Etats-Unis.
C’est que le New-York Times (plus de 150 ans d’existence) est l’un des plus prestigieux journaux américains, un des plus fiables, un des plus influents et un des plus lus. Jayson Blair, 27 ans, était surveillés par certains de ses collègues journalistes depuis quelques temps et a démissionné suite à la découverte de plagiat dans un de ses reportages sur la famille d’un soldat américain mort en Irak.
Jayson Blair nommé "reporter national" au New-York Times depuis 2002 ne se déplaçait guère sur le terrain, ce qui pour un journaliste professionnel, reporter de surcroît était plutôt étonnant. Dans les excuses que le New-York Times a adressé à ses lecteurs, le journal a détaillé quelques unes des fautes de Blair : il prétendait envoyer ses articles du Maryland, du Texas ou d’ailleurs alors qu’il n’avait pas bougé de son domicile de New-York, il inventait certains des détails contenus dans ses reportages, ou "s'inspirait" fortement d'autres journaux.
Ce n’est pas la première fois qu la presse américaine est confrontée à des problèmes de plagiat ou de manquement à l’éthique, mais dans le cas précis, l’affaire s’est compliquée quand il s’est avéré que Jayson Blair était noir. Certains conservateurs américains n’ont pas raté l’occasion :
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Gerald Boyd directeur general du New-York Times
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nieman harvard.edu |
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Ils ont affirmé que Blair avait pu atteindre une telle position professionnelle grâce à une forme plus ou moins déguisée d’Affirmative action, et ce malgré les manquements à l’éthique dont il avait fait preuve. Le problème sous-jacent selon les conservateurs est donc que certains journalistes noirs incompétents atteindraient des positions de responsabilité qu’ils n’auraient pas eu sans la volonté de mettre en place une certaine diversité dans le monde de l’édition américaine.
Certains journalistes ont en outre "suggérés" que Blair avait bénéficié du soutien du Directeur général du New-York Times, Gerald Boyd, également afro-américain, pas seulement parce que Blair était noir, mais parce que Blair avait voté quelques années auparavant pour que Boyd reçoive un oscar spécial décerné par l’Association Nationale des journalistes Noirs (National Association of Black Journalists).
Les fautes de Blair sont effectivement avérées et il l’a lui même reconnu. Ce qui ne signifie évidemment pas qu’il faille remettre en cause le principe de l’Affirmative Action.
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