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Pourquoi a t-il prêté un avion de l'état ivoirien pour une affaire qui ne le concerne pas ? Mystère...
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Des journaux ivoiriens s'interrogeaient lundi sur l'implication dans l'affaire des journalistes français, otages en Irak, du président Laurent Gbagbo qui a mis à la disposition du député français Didier Julia l'un des avions présidentiels.
"Que chercherait au juste Gbagbo (...) pour s'occuper d'une affaire qui ne le concerne pas au premier chef?", se demande Le Réveil, (proche du parti démocratique de Côte d'Ivoire, ancien parti unique) reprenant des informations de la presse française, alors que lundi les autorités ivoiriennes n'avaient pas réagi.Ce journal émet l'hypothèse que le président ivoirien voulait "faire oublier" à la France l'assassinat à Abidjan du correspondant de Radio France Internationale (RFI) par un policier le 21 octobre 2003 et la disparition depuis le 16 avril 2004 du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer.
Didier Julia a confirmé lundi que le président Gbagbo avait mis à sa disposition cet appareil pour se rendre à Damas dans le cadre de sa médiation parallèle pour la libération de Christian Chesnot et Georges Malbrunot. Le Patriote (opposition) se demande que "gagnent les dirigeants ivoiriens" dans cette affaire, alors que Le Front (opposition), titrant "Gbagbo offre ses services à des voyous", observe que les émissaires qui l'ont contacté "n'étaient que de vulgaires escrocs, des prédateurs sans frontières".
Les Echos affirment que "L'Elysée (présidence française) aurait confié dans le plus grand secret au député UMP Didier Julia (...) la mission de rentrer en contact avec les ravisseurs (...). Mais avec la consigne stricte de faire croire à une initiative personnelle".Ce journal explique que l'Elysée est entré en contact avec le président gabonais Omar Bongo pour qu'il fournisse un avion pour éviter "d'affréter un aéronef battant pavillon français".
Mais "l'avion de Bongo est en panne et la présidence française se tourne vers Gbagbo". Pour Les Echos lorsque "l'affaire se grippe" et que le "pot aux roses" est découvert Didier Julia est "lâché" par l'Elysée. Le journal public, Fraternité-Matin, le plus gros tirage de la presse ivoirienne, n'a pas évoqué cette affaire.
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