|
 |
  |
Sommaire |

Contexte
La motivation
Le choix de l’école
Sur le niveau d’anglais
Sur les critères de sélection
Durée du processus d’admission
Le plan financier et les bourses
Le système scolaire Français comme atout
Approfondir |
|
Contexte |

Parce que nous nous confrontons à une mondialisation incessante, parce que le niveau de compétence exigé par les bureaux de ressources humaines s’accroît, parce que les diplômes que nous accumulons ici et là ne sont pas toujours reconnu internationalement, nous avons trouvé bon utile suite à un consensus de vous parler du MBA.
De la volonté de le faire à l’admission, il s’agit d’un parcours du combattant qui peut être facilité en connaissances des attentes de ceux qui jugeront votre candidature.
M’étant personnellement penché sur la question, documenté sur le sujet et interrogé mon entourage, j’ai choisi de vous épargner mes lectures mais par un exemple concret de vous laisser juger de vos chances d’y arriver. |
La motivation |
 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
©
http://gsj.petersons.com |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Il s’agit ici de motivations personnelles dont seul le concerné maîtrise les enjeux.
Même si sans vouloir vous influencer nous ne contesterons pas le fait qu’un MBA améliore les points tels que :
l'anglais
l'ouverture d'esprit
le dynamisme
une éducation et un diplôme sérieux
des contacts internationaux,
la compréhension de cultures différentes
la confiance en soi
un potentiel d'adaptation à des situations nouvelles
un développement intellectuel mais aussi physique et culturel dû à la diversité des activités proposées sur le campus
Une capacité à travailler dans le monde entier grâce à votre niveau d'anglais et aussi Une mobilité.
Dans le cas de Olivier, le MBA était à la base rien de plus qu’un phénomène de mode même si lorsqu’il a voulu postuler en « Fusions-Acquisitions » dans les banques d’affaires, il a constaté que la majeure partie des embauchés avait un MBA . Le déclic lui est venu pendant son sejour à l’université de Californie a Berkeley(UC Berkeley) alors qu’il était en deuxième année à l’école des Mines de Paris. Sa seule rencontre avec une étudiante en MBA, issue d’un milieu défavorisé aura été la principale source de motivation comme peut pour vous devenir, je le souhaite, la simple lecture de cet article.
 |
L'argent est une mauvaise raison de poursuivre un MBA . On peut en gagner plus sans un MBA et je connais plein de personnes qui gagnent beaucoup plus que des étudiants diplômés des plus prestigieux MBA |
 |
|
Olivier |
Si il y’avait une chose que je ne comprenais pas c’était le fait que ce jeune qu’il était, issu d’une prestigieuse école Parisienne, exerçant tout de même dans une grande société de la place, voulait avec ces acquis repartir sur les bancs de l’école. Vous vous doutez bien qu’il n’a pas échappé à ma question « Soif de pouvoir, dépassement de soi, argent ? ». Pour le citer, «L'argent est une mauvaise raison de poursuivre un MBA . On peut en gagner plus sans un MBA et je connais plein de personnes qui gagnent beaucoup plus que des étudiants diplômés des plus prestigieux MBA
Le MBA ne donne pas de pouvoir. Il permet d'être en contact avec des gens qui un jour seront à des positions stratégiques
Le dépassement de soi? Pas du tout, j'aurais pu essayer le saut à l'élastique et ça m'aurait coûté nettement moins cher. Je pense que le MBA a un sens si l'on estime qu'on a encore quelque chose a apprendre, si l'on veut re-orienter sa carrière. Par exemple un pharmacien viendrait en MBA parce qu'il voudrait un poste plus managérial chez AVENTIS. Un ingénieur pourrait aspirer a faire du business development , un architecte, devenir gestionnaire de fonds en immobilier. Le tout est d'avoir une idée précise de ce qu'on voudrait faire. La relation entre MBA et entrepreneuriat est similaire à celle entre l’œuf et la poule où l’on ne saurait dire si le MBA crée des entrepreneurs ou si la plupart de ceux qui poursuivent un MBA ont un esprit entrepreneurial. Cependant, les investisseurs aiment des fois des gens ayant un profil MBA. C’est un label qui rassure sur votre carte de visite. » |
Le choix de l’école |
 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
©
http://www.plu.edu/~busa |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Un MBA n’est pas toujours une formation 100% généraliste. Même si le métier final consiste au management, celui ci se fait différemment en fonction de la filière choisie. Ainsi le choix de l’école est fonction de la filière vers laquelle on souhaite s’orienter.
« Le MBA est ce qu'on en fait. On pourrait faire un MBA et tout aussi bien être un généraliste qui a une "big picture", qu'un spécialiste en santé, immobilier, marketing, production, technologie, entrepreunariat, finance, management de risque, gestion internationale.
Certaines écoles sont fortes dans tous les domaines, d'autres le sont dans un domaine bien particulier. On en prend connaissance en discutant avec les différents élèves de ces écoles et en lisant leurs brochures. »
Il en est de même dans le choix des cours. Dans une même classe, 2 élèves ne suivront pas forcément les mêmes cours. Le choix des cours repose aussi bien sur le choix du métier futur que sur la curiosité intellectuelle. Plein d'étudiants en profitent pour prendre des cours dans des disciplines artistiques (peinture, dramaturgie etc. ...). D'autres qui comptent poursuivre vers un doctorat prennent des cours très avancés, ceux qui aspirent à faire finance prendront plus de cours de finance, les consultants prendront des cours de marketing, management et production.
Soucieuses de l’adéquation de leur formation avec le marché de l’emploi, les écoles adaptent leur enseignement à celui ci ainsi, « Dans les années 2000, toutes les écoles avaient une filière commerce électronique. Il faut faire attention à ces effets de mode et lire entre les lignes. Aujourd'hui tout le monde se vante d'enseigner l'éthique à la vue des différents scandales qui ont ébranlé le "Corporate America".
Les programmes des MBA sont structurés de telle sorte que l'élève décide de sa formation. Certaines écoles n'ont qu'un cours obligatoire. Il est donc important de réellement savoir ce pourquoi on investit autant d'argent. C'est une occasion unique et il faut en faire bon usage, ne pas suivre la mode ». |
Sur le niveau d’anglais |
 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Le GMAT est obligatoire
©
http://www.unm.edu/~testctr |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

C’est un des paramètres les plus importants dans le processus d’admission en Business School.
En effet, deux tests sont obligatoires : Le GMAT et le TOEFL. Tests dont la réussite dépend des barres fixées par les écoles que vous choisirez.
A titre d’exemple, la moyenne au GMAT à Harvard est de 708 sur 800, celle à Wharton est de 711 sur 800. Mais la plupart de ces écoles prennent en compte le fait que l’Anglais ne soit pas votre langue maternelle dans leur évaluation.
En règle général, un score > 660 au GMAT et > 263 au TOEFL assure un bon dossier.
Si votre job vous prend beaucoup de temps et /ou si votre niveau d’Anglais est insuffisant, prenez quelques semaines de vacances si nécessaire pour les préparer et vous serez récompensés.
De très bonnes collections de livres tels que BARRON’S, THE PRINCETON REVIEW ou ARCO sont conseillés ou encore optez pour une préparation spécialisée dans un institut de formation (KAPLAN, MBA CENTER etc. …). Autant de bons investissements.
Dans les tests Américains, on ne teste pas forcement le savoir comme dans le système francophone mais plus l'endurance intellectuelle et physique. Les questions n’y sont pas réellement difficiles mais on doit resté concentré à 100% pendant les 3 heures.
Olivier a du repasser le GMAT une deuxième fois : « La première fois je m'étais couché si tard que je baillais et somnolais pendant l'examen. Je déconseille donc à quiconque de commettre la même erreur. Croyez-moi, il est très important d'être en bonne forme physique lors de ces examens américains. »
Toujours dans le processus d’admission, l’anglais est important lorsque vous aurez à rédiger des essais et passer des entretiens. |
Sur les critères de sélection |
 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
©
http://economics.sbs.ohio-state.edu |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Si on en juge par les pièces demandées pour la constitution du dossier, les écoles jugent :
le parcours académique par les bulletins de notes et les diplômes obtenus,
l’expérience professionnelle par les lettres de recommandation de vos supérieurs hiérarchiques même si celles ci peuvent émaner de vos proches,
votre personnalité par les essais à rédiger,
votre aptitude à l’Anglais par vos scores au TOEFL et au GMAT.
Auxquels s’ajouteront l’entretien sur le campus avec le bureau d’admission ou dans la ville la plus proche de votre domicile où réside un ancien élève. C’est ce dernier qui vous le fera passer.
Selon Olivier, [i « Les critères de sélections sont simples. Les écoles recherchent des personnes qui pourront contribuer a bâtir leur renommée.
Vous pouvez avoir participé au rapprochement de Daimler et Chrysler mais ne pas être retenu même avec un score hors paire au GMAT . Cela arrive tous les ans. Les écoles recherchent des personnes originales. Dans les essais, j'invite les gens à parler d'elles même, des diverses expériences qui ont fait d'elles ce qu'elles sont. Afin de vous admettre, les écoles doivent vous connaître, connaître votre personnalité. Chaque école est différente. Par conséquent il est important d'être en contact avec les étudiants de chacune des écoles ayant attiré votre attention. C'est comme un jeu de séduction, les Africains y sont bons en général. » |
Durée du processus d’admission |
 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Prévoyez de 1 à 2 mois pour préparer le TOEFL
©
http://www.sandiegocet.net |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Le processus d'admission est long (environ un an au moins) et très prenant. Beaucoup de futurs étudiants s'y prennent sur 2 ou 3 ans. Certains s'y consacrent a 100% tandis que d'autres se préparent tout en continuant de travailler. Quelque soit l'option que vous choisirez, sachez que le temps que vous consacrerez a votre admission est inversement proportionnelle a la durée de votre processus d'admission. Plus vous vous octroierez du temps de préparation, plus courte sera votre processus d'admission. D'une façon générale, une admission en Business School vous prendra environ un an.
1 à 2 mois pour préparer le GMAT et le TOEFL (avec un bon niveau en Maths et en Anglais).
3 mois pour rédiger vos essais, obtenir vos lettres de recommandation et remplir les formulaires des Universités.
1 mois pour préparer et passer vos interviews.
1 mois d'attente de votre résultat (le mois le plus long de votre vie!)
1 a 3 mois pour obtenir votre Visa F1 et votre Aide Financière
2 mois pour faire des révisions (l'Anglais si ce n'est pas votre première langue, la Finance, la comptabilité et des statistiques).
Durée totale: 9 a 12 mois. Le calendrier ci-dessus n'est pas exhaustif. Selon leur charge professionnelle, les futurs étudiants prendront plus ou moins de temps pour obtenir leur admission. |
Le plan financier et les bourses |
 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
©
http://www.jasonschock.com/ |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

L’obtention d’une bourse est fonction du statut de requérant lors de la constitution de son dossier.
Selon qu’on soit résident ou pas , possesseur d’une double nationalité européenne ou non.
Un résident permanent aura droit à une aide fédérale et sera éligible à des aides financières au vue de son dossier. De plus s'il est noir il sera éligible à des aides réserves aux minorités (Hispaniques, Afro-américain etc. …)
Quant au fait d’être 100% africain, « je connais des étudiants Africains qui ne sont pas résidents permanents ou qui n'ont pas de double nationalité qui ont obtenu des aides très conséquentes. Cela dépend de la politique de l'école et de la motivation et dévouement du candidat.
Certaines écoles donnent des facilités à des étudiants qui choisissent une certaine filière à l'entrée de l'école. D'autres écoles permettront à des étudiants ayant pris un certain nombre d'unités de valeur dans une certaine discipline de postuler sur dossier à l'octroi d'une bourse.
Les étudiants ayant eu une note dans les top 5% de leur classe pourront dans certaines écoles être assistants de recherche ou d'enseignement du professeur au cours des semestres suivants.
Cela peut varier de $1,800 par semestre à $1,500 par mois selon les écoles.
Je déconseille à quiconque de compter là dessus comme moyen de financement de l'éducation. Il faut déjà y entrer pour y avoir droit. L’équation est difficile. Imaginez 8,000 personnes qui postulent, 700 qui entrent parce qu'elles ont en moyenne 713 au GMAT et 700 qui veulent toutes par ce moyen, avoir des réductions de frais de scolarité, c'est hyper compétitif. »
Tout élève sans bourse devra justifier d’un apport de $120,000. Mais la plupart des grandes universités ont mis en place des programmes qui permettent aux étudiants internationaux de bénéficier de prêts bancaires auprès de grandes institutions financières américaines. |
Le système scolaire Français comme atout |
 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Les écoles françaises sont très prisées, ici HEC
|
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

La France a tendance à former des généralistes. On lui reproche d’avoir une période en tronc commun trop longue en comparaison avec les autres pays. Où ailleurs qu’en France on voit un ingénieur du génie civil et un banquier qui étaient dans la même classe dans les 2 dernières années de la fin de leurs études ?
A l’heure de la venue du MBA, ce reproche finit par être un atout. Olivier a pu s’en rendre comte : « Chaque jour que je vais en France, je suis content d'y être passé…. Il n y a pas réellement de matières nouvelles pour moi.
J'avais déjà été exposé à la microéconomie, macroéconomie, statistiques, finance, marketing, droit et ressources humaines.
Contrairement à certains camarades de classe ma courbe d’apprentissage n'est pas raide, je m'efforce juste d'apprendre à lire très vite.
Ici je n’ai fait que ajouter une approche dans ma façon de résoudre les problèmes. Dans le sens où je vois l'aspect américain (intuitif) des choses contrairement à la démarche "équations" a la française.
J'apprends essentiellement des diverses expériences de mes camarades de classe, et c’est cela qui compte le plus. Je dirais qu'en France j'ai reçu des fondements et aux US je bâtis sur ses fondements et j'apprends à appréhender les problèmes auxquelles font face les entreprises en intégrant toutes ces disciplines.
Je tiens a faire remarquer qu'on sort diplômé assez jeune et qu'on poursuit un MBA lorsqu'on est
plus mature.
|
Approfondir |

Sur Internet vous avez plusieurs sites qui traitent de tels sujets comme http://www.businessweek.com/bschools , pour tout savoir sur les Business Schools http://www.usnews.com/usnews/edu/grad/rankings/mba/mbaindex_brief.php , pour le classement des MBA par spécialité
http://specials.ft.com/spdocs/FT3543AD2BD.pdf , un autre classement des MBA
Pour les conseils des Africains, discuter avec les nouveaux admis, les aides dans vos essais, je vous recommande de vous inscrire au groupe de discussion MBAFRICA sur yahoogroupes ou inscrivez vous dans la communauté http://www.meeting.annexproafric.com.
Seul bémol, l’inscription dans ce dernier est réservée aux Africains issus des grandes écoles mondiales mais rien ne vous empêche de tenter d’y demander des conseils. Il y a aussi un autre site en construction qui verra le jour bientôt et qui aborde ce sujet http://www.annexproafric.com. |

|
 |
|
 |
 |
 |
 |
Donnez
votre opinion ou lisez les 5 réaction(s) déjà écrites
Version
imprimable de l'article
Envoyer
l'article par mail à une connaissance
Partager sur:
Facebook
Google
Yahoo
Digg
Delicious
|
|
|
Les dernières photos publiées sur Grioo Village |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Top |
|
|
|
|
|
|
  |
 |
|
|