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11 millions de dollars par an pour le jeune prodice français
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L'Equipe |
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A 22 ans, Tony Parker est devenu lundi le sportif français le mieux payé, devant une autre icône, Zinedine Zidane, en prolongeant de six ans pour 66 millions de dollars son contrat avec les San Antonio Spurs dans le championnat nord-américain de basket-ball (NBA).
Avec 11 millions de dollars par an, "T.P" se place nettement au-dessus de "Zizou" et ses 6,4 millions d'euros de contrat avec le Real Madrid dans le championnat espagnol de football.
"Ça me rend également très fier", avoue Parker dans une interview parue sur son site internet. "Quand j’y pense, je trouve que c’est quelque chose d’énorme. Je sais également que ma famille est aujourd’hui en sécurité. C’est très important pour moi".
Parker s'est lié pour une longue durée avec le Texas en général et San Antonio en particulier, club avec lequel il a remporté le titre NBA en 2003.
Cet accord a soulagé Parker à quelques heures seulement de la clôture du délai imparti pour de telles transactions. D'autant plus que les négociations étaient annoncées au point mort quelques jours plus tôt entre le meneur de jeu et la direction du club.
"Je me sens trop bien! avouait "T.P" sur son site internet. J’ai l’impression d’être dans le film "Jerry Maguire" quand on lui annonce son nouveau contrat. Comme lui, j’avais trop envie de crier".
Le meneur de jeu français est ravi d'envisager la suite de sa carrière NBA là où elle avait commencé en 2001 lorsque le club texan en avait fait le 28e choix de la draft (sélection annuelle des nouveaux talents).
Là où il est devenu le plus jeune meneur de l'histoire NBA dans un cinq majeur, le premier joueur français sélectionné au Rookie Game (match des 1re année au All-Star)... puis à brandir l'un des trophées les plus enviés, celui de champion NBA.
"C'est fait, je suis un Spurs pour les six prochaines saisons. Et j'espère bien y terminer ma carrière", assure l'ex-Parisien qui espère bien lutter pour le titre dès cette saison en compagnie de pointures comme Tim Duncan et l'Argentin Manu Ginobili.
"On a vraiment une grosse équipe et je pense sincèrement que l'on peut créer une dynastie", estime Parker, ravie de poursuivre sa carrière sous la houlette de Gregg Popovich, ce "coach" qui lui a fait confiance dès son arrivée chez les Spurs.
"Depuis que je suis arrivé chez les Spurs, Pop a toujours été derrière moi, explique-t-il. Il m’a énormément soutenu. Il n’a pas eu peur de me mettre dans le cinq de départ au bout de cinq matchs. Et aujourd’hui, il me soutient pour que je reste aux Spurs. Il s’est mouillé en disant dans les journaux que je valais effectivement 66 ou 68 millions de dollars et je peux vous dire que je ne vais pas l’oublier".
Avec 11 millions par an, "T.P", co-propriétaire depuis cet été du Paris Basket Racing (son ancien club), entre dans le clan des meilleurs meneurs de la NBA. Ce qui le rend "très fier" tout en n'oubliant pas la nécessité de "continuer à travailler dur pour gagner d'autres titres avec les Spurs".
"Je vais avoir des ailes. Si vous avez cru que j’étais rapide et bien vous allez vous rendre compte que vous n’avez encore rien vu!" prévient-il, comme un avertissement aussi à des rivaux comme Jason Kidd, qui avait failli lui ravir sa place lors de l'intersaison en 2003.
"Bien évidemment, je n'oublie pas l'équipe de France", ajoute Parker, l'un des cinq français à évoluer en NBA. "Je veux également remporter des trophées avec les Bleus". Après les dollars, cela sonne comme un rendez-vous avec l'Euro 2005... |