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Le journal le Parisien raconte le week-end où tout a failli basculer..
07/11/2004
 

la "bavure" a tout fait capoter
 
Par Rédaction
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Grioo.com reprend un article paru ce jour dans l'édition en ligne du journal français Le Parisien :

Tout a basculé hier vers 13 h 30. Depuis la fin de la matinée, les forces gouvernementales ont lancé l'attaque finale sur Bouaké, la capitale de la rébellion. Elles ne sont plus qu'à 2 km du centre-ville.

La veille, les soldats nigérians de la force de l'ONU les ont vues avancer vers le nord. Quand elles sont passées devant eux, les Nigérians les ont saluées et leur ont souhaité « bonne route ». Il est 13 h 30 à Abidjan. Dans son bureau, Laurent Gbagbo relit le discours qu'il fera le soir à la télévision ivoirienne pour annoncer la libération du pays et la fin de la guerre. A la même heure, le drame vient de se jouer à Bouaké. Un contingent de soldats français stationné au lycée de la ville est attaqué par un avion de chasse ivoirien. L'appareil largue deux bombes. Elle visait, en fait, un camp rebelle tout proche, reconnaît un porte-parole des insurgés. Neuf soldats français et un américain sont tués. Toutes les victimes appartiennent au Régiment d'infanterie de chars de marine basé à Poitiers. On relève également une trentaine de blessés parmi les militaires. A 14 h 30, Jacques Chirac débarque à Paris en provenance d'Abu Dhabi. Le président français a déjà donné l'ordre de détruire en représailles les deux chasseurs bombardiers qui ont mené l'attaque. Quand ils atterrissent à Yamoussoukro, la capitale administrative, les deux Sukhoï 25 sont immédiatement abattus par les soldats français qui contrôlent l'aéroport. « Le bombardement de Bouaké est une bavure », soutient-on du côté ivoirien. L'Elysée mettra plusieurs heures à admettre cette thèse.


La nouvelle de la destruction des deux chasseurs est déjà parvenue à Abidjan, où la rue s'enflamme. Des dizaines de milliers de manifestants sont dans la rue. Ils brûlent quatre écoles, le lycée français de la ville et engagent la « chasse au blanc ». Des échanges de tirs ont lieu sur l'aéroport entre militaires français et ivoiriens. Un Transall est sérieusement endommagé. De Paris, Michèle Alliot-Marie (Défense) avertit Gbagbo « qu'il sera personnellement tenu pour responsable du maintien de l'ordre à Abidjan ». Michel Barnier (Affaires étrangères) demande au président ivoirien « d'assurer ses responsabilités et de ramener le calme ». L'Elysée confirme que le président de la République a demandé « la destruction des moyens aériens ivoiriens ». A Abidjan, Gildas Le Lidec, l'ambassadeur de France, s'entretient longuement avec le chef de l'Etat ivoirien. « Gbagbo est catastrophé. Il ne devrait pas parler ce soir », affirme un de ses amis. Mais son porte-parole a appelé au calme. A New York, c'est le branle-bas de combat au Conseil de sécurité de l'ONU, qui doit se réunir d'urgence dans la nuit. A Yamoussoukro et à Abidjan, les manifestations antifrançaises prennent de l'ampleur. Alors que la nuit est tombée depuis longtemps, ce sont désormais les militaires français et ivoiriens qui se font face aux portes de Bouaké. Les rebelles, dont l'état-major s'est déjà réfugié au Burkina Faso, obtiennent un sursis. Le matin, un de leur commando a violemment attaqué des gendarmes français qui gardaient une banque à Man (ouest). Le pays sombre dans la folie et les Français de Côte d'Ivoire, où aucun plan d'évacuation n'est pour l'instant envisagé, craignent désormais pour leur vie. A New York, le Conseil de sécurité de l'ONU apporte son soutien à la France. Mais à Abidjan la rue s'embrase. Les manifestants, déferlant de tous les quartiers, convergent vers l'aéroport tenu par les Français et vers leur base militaire voisine. La foule, qui a appris la destruction de toute l'aviation ivoirienne, veut en découdre avec les troupes françaises. A la télévision le « général » Blé Goudé, le chef des « Patriotes », appelle les Ivoiriens à libérer le pays, comparant la situation de la Côte d'Ivoire à celle de l'Irak. A Paris, Michel Barnier joint, tard dans la soirée, au téléphone le président Gbagbo pour lui expliquer que « la violence ne mène à rien ». A 2 heures, selon des témoins, un hélicoptère français tire plusieurs salves en direction de la résidence présidentielle où se sont regroupés de nombreux manifestants.

Philippe Duval dans le journal Le Parisien

Le journal Le Parisien


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burkina-faso   cote d'ivoire   nigeria   
 
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