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L'Erythrée en guerre avec l'Ethiopie? |
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Le président érythréen, Isayas Afewerki
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http://us-africa.tripod.com |
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Le président érythréen, Isayas Afewerki, a déclaré mardi que certains Ethiopiens se préparaient à livrer une nouvelle guerre contre son pays, et il a accusé Addis-Abéba de ne pas coopérer aux efforts de règlement du contentieux frontalier.
Dans une interview à Reuters, le président Isayas rejette d'autre part les accusations de la Grande-Bretagne selon laquelle l'Erythrée serait l'un des six pays d'Afrique de l'Est où il existe une "menace terroriste claire".
"A en juger par ce qui se passe en Ethiopie, des déclarations sont faites par des personnes qui préparent une nouvelle guerre. Ce n'est pas sain du tout", dit-il à Reuters, en ajoutant que le conflit frontalier de 1998-2000 avait été "absurde". Les relations demeurent très tendues entre les deux pays, qui se souviennent des 70.000 morts d'un conflit qui a souvent rappelé la guerre des tranchées de 1914-1918.
"Il est très difficile de dire que l'Ethiopie coopère avec la Commission frontalière", ajoute-t-il, en faisant allusion à la commission, neutre, basée à La Haye, qui a décidé en mars que le village de Badmé, clé du contentieux territorial à l'origine de la guerre, appartenait à l'Erythrée.
L'Ethiopie a émis de fortes réserves concernant les conclusions de la commission et a menacé d'en récuser les travaux si aucune réponse n'était apportée à ses sujets de préoccupation.
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Nomination du dernier vice-président de la République démocratique du Congo |
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Joseph Kabila, le président de la RDC
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http://www.un.int/ |
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Le dernier des quatre nouveaux vice-présidents de République démocratique du Congo (RDC) a été nommé mardi dans le cadre de la mise en place d'un gouvernement de coalition censé permettre la fin de près de cinq ans de guerre civile.
Le choix de Z'Ahidi Ngoma, qui représente l'opposition congolaise, a été fait par un comité composé de proches du président Joseph Kabila et de responsables de factions rebelles, les formations de l'opposition n'ayant pas réussi à se mettre d'accord toutes seules. Les querelles politiques internes à la RDC ont fréquemment bloqué la résolution d'un conflit qui a fait environ deux millions de morts -liées pour la plupart aux maladies et à la famine- et impliqué de nombreux Etats de la région.
Mais la désignation de Z'Ahidi n'est pas nécessairement de nature à apaiser les tensions dans le pays. Ses adversaires de l'opposition annoncent déjà des manifestations à Kinshasa.
Membre fondateur du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), principal mouvement rebelle, il s'est en effet brouillé avec ses anciens camarades. Il est aujourd'hui accusé d'être l'homme de Kabila par les partisans d'Etienne Tshisekedi, figure de l'opposition basée en Afrique du Sud.
Les trois autres vice-présidents sont Yerodia Abdoulaye Ndombasi, allié de Kabila, Jean-Pierre Bemba, soutenu par l'Ouganda et Azarias Ruberwa, chef du RCD-Goma soutenu par le Rwanda.
Une cérémonie d'investiture des vice-présidents, prévue initialement vendredi, a été repoussée au 29 mai en raison de conflits entre Kabila et les factions rebelles au sujet de la composition des nouvelles forces armées nationales. Des spécialistes estiment que ces désaccords pourraient repousser davantage encore cette cérémonie.
D'après Reuters
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