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Entreprises et salariés fuient la Côte d'Ivoire
15/11/2004
 

Les grands groupes entourent leurs collaborateurs. Pour les PME, la situation est plus difficile.
 
Par Rédaction
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© lexpress.fr  

Enfin Roissy. Extirpés du cauchemar ivoirien, les Français d'Abidjan, de Bouaké ou de San Pedro qui rentrent à Paris sont vivants et c'est déjà beaucoup. Cinq jours auparavant, ils étaient des employés de France Télécom ou de Bouygues, des cadres de Total, Bolloré ou Géodis. Ou encore patrons de PME, voire propriétaires de petits commerces. Leur vie a basculé à la suite des violences des derniers jours.


Les plus démunis sont ceux qui travaillaient dans de petites entreprises, voire à leur compte. La plupart n'ont plus rien. Quelque 600 PME françaises étaient présentes en Côte d'Ivoire. Bertrand, éleveur de volailles à Abidjan, a vu sa maison saccagée. Il a été hélitreuillé par l'armée après avoir passé de longues heures sur son toit. Son entreprise, il ne pense même pas la revoir. Babette était pâtissière. Les pillards sont partis avec sa caisse-enregistreuse et tous ses biens. Ils ont emporté jusqu'aux robinets des lavabos et les toilettes et sont même revenus chez elle pour dérober le congélateur qu'ils avaient laissé au premier saccage. Débarqués à Roissy, toute la vie de ces entrepreneurs tient maintenant dans leur valise. Ils ne pourront guère compter que sur eux-mêmes pour se relancer.


Les salariés des plus grandes entreprises ont un peu plus de chance. Le 11 novembre à 6 h 30 du matin, Thierry Breton, le PDG de France Télécom est allé en personne accueillir à l'aéroport ses collaborateurs qui avaient quitté la Côte d'Ivoire par le Mali. Thierry Breton a promis de faire le nécessaire pour les intégrer dans le groupe en France. Une cellule de crise avait été mise en place dès les premiers jours : «Avant le pont aérien, nous avions instauré un pont téléphonique, explique un responsable. Nous tenions des conférences téléphoniques toutes les deux heures avec nos équipes sur place.»


Total aussi a fait son possible. Après avoir assuré des navettes en avion entre Abidjan et Lomé, le groupe pétrolier a accueilli 10 collaborateurs et leur famille vendredi matin à Roissy et les a fait prendre en charge de façon personnalisée. Les deux entreprises n'ont plus un seul expatrié en Côte d'Ivoire. «Désormais, sur place, précise-t-on chez Total, ce sont 200 Ivoiriens qui assurent la poursuite de l'activité.»


D'autres grandes entreprises sont plus discrètes, «pour des raisons de sécurité». Alcatel, qui a un bureau à Abidjan avec 40 personnes dont 6 expatriés, préfère ainsi «éviter de dire s'ils sont ou non revenus». Même attitude chez Bolloré (transport maritime), qui compte 8 000 employés dont une centaine d'expatriés.


Un bateau pour s'enfuirChez Saupiquet, on ne veut pas trop parler non plus. La solidarité a pourtant joué. La direction a fait recueillir sur un de ses bateaux de pêche 25 clients d'un grand hôtel d'Abidjan mis à sac par des manifestants. Ils ont trouvé refuge à bord du thonier Via Mistral qui a pris la mer pour éviter d'être pris à partie dans le port. L'opération pourrait être réitérée pour embarquer d'autres personnes si la situation devait encore se détériorer.


La plupart des Français de Côte d'Ivoire étaient des résidents établis de longue date. Ce sont eux qui avaient implanté et exploitaient les lourds investissements réalisés dans le pays l'année dernière, qui devraient générer 30% du PIB du pays. Les entreprises françaises contribuaient l'an passé pour un tiers des investissements étrangers.


La question de l'après-retour
Depuis deux ans pourtant, les 200 filiales de groupes français avaient réduit leur présence en Côte d'Ivoire. «De nombreux cadres avaient déjà choisi de fuir avec leur famille, explique la direction de la Saur (distribution d'eau). Nous les avions remplacés par des collaborateurs locaux.» L'entreprise, jusqu'ici filiale de Bouygues, est présente dans le pays à travers la Société de distribution d'eau en Côte d'Ivoire (Sodeci) et la Compagnie ivoirienne d'électricité. Au total, 5 400 personnes travaillent pour la Saur.

La grande question pour les expatriés qui rentrent est celle de l'après-retour, même si les employeurs promettent d'aider à la recherche de nouveaux jobs. Les entreprises, elles, se demandent si elles retravailleront un jour en Côte d'Ivoire. Ainsi, France Télécom y employait 2 000 personnes dont une vingtaine de Français. Il détient presque la moitié de Côte d'Ivoire Telecom et sa filiale Orange compte deux millions d'abonnés. «La situation est devenue si instable, soulignait un responsable vendredi, que nous sommes bien incapables de savoir si nous pourrons poursuivre notre activité.»

D'après Le Figaro

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afrique   cote d'ivoire   
 
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