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Yvonne Eyoung, Secrétaire de l'association Antilopes
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Pouvez- vous vous présenter à nos lecteurs et nous dire quel rôle vous jouez au sein de votre organisation ?
Je m’appelle Yvonne Eyoung, j’ai 31 ans et je suis Animatrice Qualité. Je suis secrétaire de l’association les Antilopes.
Qui sont les autres membres du bureau des Antilopes, ainsi que leurs rôles respectifs ?
Notre bureau se compose de quatre autres personnes.
Christèle Kamga, qui est la Présidente, Ghislaine Djoumbi Quenum, la Vice-Présidente,
et Karelle Mbobda-Kuate Siaka ainsi que Lidvyne Kamga qui sont toutes deux Chargées de la Communication.
Quelle est la genèse des Antilopes, quels sont ses fondateurs ou plutôt ses fondatrices, et ses objectifs ?
« Les Antilopes » est une association dite loi 1901. Cette association existe depuis 2 ans et a été créée par huit jeunes femmes d’origine africaine. Nous sommes basées en région parisienne.
Notre principal objectif est de développer les relations franco-africaines par le biais de la culture et de l’éducation.
Nous souhaitons promouvoir la contraception féminine et la prévention contre le SIDA par le biais du préservatif féminin au Cameroun et participer à l’intégration des jeunes africains en France.
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Le préservatif féminin
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novascoop.com |
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Parlant du préservatif féminin, pouvez-vous nous rappeler son historique médical, et nous dire si ce moyen de contraception a réellement été adopté par les femmes africaines ?
Le préservatif féminin est disponible en France depuis le deuxième trimestre de l'année 2000.
Le préservatif féminin est un moyen indispensable pour permettre aux femmes de se réapproprier la protection de leur corps et de vivre leur sexualité en toute sérénité, de façon autonome et responsable. Pour des raisons physiologiques mais aussi socioculturelles, elles sont huit fois plus vulnérables à la contamination que les hommes.
Cependant, Le préservatif féminin n’est pas vraiment adopté par les femmes africaines pour la simple raison que ce moyen de contraception et de protection reste peu accessible aussi bien par son prix élevé que par sa diffusion commerciale très faible. Il coûte environ 2 euros pièce soit 130 francs CFA.
C’est la raison pour laquelle nous souhaitons nous impliquer dans sa promotion au Cameroun.
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En haut et de gche à dte : Judith Kamokwe, Christèle Kamga, Karelle Mbobda-Kuate, Lidvyne Kamga. En bas et de gche à dte : Ghislaine Djoumbi Quenum, Yvonne Eyoung, Christelle Njiwoua Noutcha.
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Et justement, quelles sont vos réalisations marquantes et à venir ?
Etant une jeune association, la première année a été une année de mise en route et d’établissement.
L’année 2004 est celle de la mise en œuvre des différents projets dont l’un des premiers est la conférence que nous organisons le 27 novembre 2004.
Outre la promotion du préservatif féminin, nous envisageons de mettre en place une médiathèque en zone rurale au Cameroun l’année prochaine.
Quelles difficultés rencontrez-vous dans l’exercice de ces activités ?
Nous sommes confrontées à un problème de financement et par conséquent à la recherche de membres bienfaiteurs et/ ou partenaires pouvant nous soutenir dans nos réalisations futures.
Nous rencontrons notamment des contraintes de temps car tous les membres de l’association agissent en tant que bénévoles.
Comment financez-vous votre fonctionnement ?
Pour le moment nous nous autofinançons, une cotisation annuelle fixée au début de l’année est demandée à chaque membre de l’association. Nous avons également recours aux sponsors de manière ponctuelle.
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La conférence sera animée par Romuald Fonkoua, co-auteur notamment de "Les champs littéraires africains"
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Amazon |
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Venons-en à présent à la conférence-débat que vous organisez le samedi 27 novembre prochain à partir de 14h30 à Paris. Pouvez-vous nous en dévoiler le thème, le public ciblé, le lieu et comment s’y rendre ?
Le thème de la conférence-débat que nous organisons le 27 novembre est L’histoire du Cameroun. Elle sera animée par M. Romuald Fonkoua, professeur des universités, spécialisé en littérature française et francophone.
Cette conférence s’adresse à toutes les personnes désireuses de connaître ou d’approfondir leurs connaissances sur le continent africain, notamment les jeunes français d’origine camerounaise.
Il est important de connaître l’histoire de son pays.
Notre conférence se déroulera au CICP (Centre International de Culture Populaire) situé au
21 ter rue Voltaire dans le 11ème arrondissement de Paris.
Métro : rue des Boulets – rue de Montreuil (ligne 9)
Pour nos lecteurs qui seraient intéressés par votre engagement, comment peuvent-ils vous aider, voire vous rejoindre ?
Les lecteurs de Grioo peuvent nous aider de plusieurs façons, notamment :
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Le site Internet de l'association
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- en nous proposant des idées de projet à développer aussi bien au Cameroun qu’en Ile-de-France.
- en nous apportant un soutien financier pour la réalisation de nos projets. Ils deviendraient alors des membres bienfaiteurs ou des partenaires de notre organisation.
Pour nous rejoindre, nous invitons les personnes intéressées par notre association à visiter notre site Internet (www.zantilopes.com). Elles pourront s’y inscrire et être contactées par les Antilopes pour discuter des modalités d’adhésion au sein de notre association.
Pour finir, avez-vous un message particulier pour les Grioonautes ?
Consciente du fait que le lectorat de Grioo est sensible à la promotion de la culture noire et africaine,
nous comptons vivement sur votre présence à notre conférence-débat.
Venez nombreux nous soutenir et nous encourager samedi prochain.
Nous vous remerçions
C’est moi qui vous remercie pour cette opportunité que vous nous offrez de nous présenter à vos internautes.
Pour en savoir plus, vous pouvez visiter le site Internet des Antilopes : http://www.zantilopes.com
Ou les contacter directement en écrivant à l’adresse :
Les Antilopes
Siège social : Chez M & Mme Quenum
154, rue Emile Zola
92600 Asnières sur seine
Ou encore par e-mail : contact@zantilopes.com
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