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Les dernières déclarations de Alassane Ouattara seront certainement très commentées les jours prochains
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rdrci.org |
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L'ancien Premier ministre ivoirien et principal opposant au président Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara, salue l'action politique et militaire de la France dans son pays.
"Le président (Jacques) Chirac et les soldats de la force Licorne ont beaucoup fait pour mon pays. Je souhaite les en remercier publiquement", déclare-t-il dans un entretien à paraître mardi dans Le Parisien.
"C'est grâce au président Chirac que je suis encore en vie", ajoute l'ancien Premier ministre qui explique que, ayant "fait l'objet d'une tentative d'assassinat", il a été "sur ordre de l'Elysée exfiltré de justesse par l'armée française". Le journal ne précise pas la date de cet épisode.
De l'avis d'Alassane Ouattara, Paris a "de facto permis à Laurent Gbagbo de rester en place", l'envoi de soldats français ayant empêché la rébellion qui avait éclaté en septembre 2002 de descendre jusqu'à Abidjan.
"Le comble, c'est que les forces qui ont 'sauvé' Gbagbo sont aujourd'hui accusées des pires crimes, d'être une force d'occupation" et même de vouloir lui faire quitter le pouvoir", ajoute-t-il.
"C'est aberrant, c'est du délire, c'est de la manipulation", s'emporte l'ancien Premier ministre, qui, faisant l'écho d'une inquiétude récemment exprimée par le président français à Marseille, évoque une "véritable dérive fasciste" du régime ivoirien.
Le président, en exil volontaire, du Rassemblement des républicains (RDR, une formation de l'opposition qui recrute notamment dans le Nord musulman), souhaite que "la France continue de soutenir le processus de sortie de la crise défini par l'Onu, et que les sanctions tombent contre ceux qui continueraient de s'y opposer. S'il faut pour cela écarter Gbagbo, qu'il soit écarté", ajoute-t-il.
Alassane Outtara, qui n'avait pu se présenter à la dernière présidentielle d'octobre 2000 pour cause de "ivoirité doûteuse", confirme enfin son intention de se présenter lors du prochain scrutin, prévu en octobre 2005.
"Si mon parti le souhaite, oui, je serai candidat", dit-il.
Il qualifie le "concept d'ivoirité", qui l'a empêché de se présenter en 2002, de "concept abominable ayant abouti à ses yeux à mettre en cause" l'unité de la Côte d'Ivoire
Reuters |