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Abdoulaye Wade pourra créditer cette réforme lors de son passage à la magistrature suprême
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cnn |
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Le Sénégal est devenu vendredi le quatrième pays d'Afrique de l'Ouest à abolir la peine capitale pour tous les crimes, décision que les militants des droits de l'homme citent en exemple pour d'autres pays de la région.
Le Sénégal, souvent célébré pour sa solide tradition démocratique dans une partie du monde où domine l'instabilité, n'avait appliqué la peine de mort que deux fois depuis son accession à l'indépendance en 1960.
La première exécution fut celle d'un homme accusé d'avoir cherché à tuer le président Léopold Sédar Senghor, premier chef d'Etat du Sénégal indépendant. La seconde, celle de l'assassin d'un député.
La chambre basse du parlement s'est prononcée pour l'abolition à une écrasante majorité.
"Les seules fois que le Sénégal a utilisé la peine de mort, c'était pour des raisons politiques. Et on ne peut pas tuer pour une raison politique", a déclaré Doudou Wade, président du groupe parlementaire du parti au pouvoir, le Parti démocratique sénégalais (PDS).
Amnesty International a noté que le Cap-Vert, la Guinée-Bissau et la Côte d'Ivoire étaient les trois seuls autres pays de la région à avoir déjà aboli la peine capitale. D'autres Etats ouest-africains sont considérés comme abolitionnistes de fait parce qu'ils n'ont procédé à aucune exécution depuis plus de dix ans.
Au total, 134 pays ont aboli la peine de mort à travers le monde, soit dix de plus qu'au début de 2003, indiquait la semaine dernière un organisme de défense des droits de l'homme
Reuters |