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La rébellion cause encore quelques soucis au président Angolais Eduardo Dos Santos
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L'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch a accusé jeudi l'armée angolaise de se livrer à une série d'exactions et de tuer des civils dans l'enclave pétrolière du Cabinda.
HRW, dont le siège est à New York, cite notamment des cas de détention arbitraire de civils soupçonnés d'appartenir à des mouvements indépendantistes rebelles.
"Des détenus ont affirmé à HRW avoir été incarcérés dans des fosses creusées à même le sol qui se remplissent en partie d'eau lorsqu'il pleut", lit-on dans le rapport. "Des détenus ont été fréquemment battus. Dans un cas, des militaires angolais ont menacé de violer un détenu et de lui sectionner les organes génitaux".
Des femmes ont également été enlevées et violées tandis que de très jeunes filles, certaines âgées d'à peine 14 ans, ont été mariées à des soldats angolais, "très certainement après avoir été violées par ceux-là mêmes".
L'enclave de Cabinda, séparée du territoire angolais par le Congo démocratique et qui est bordée au nord par la République du Congo, fournit 70% des recettes pétrolières de l'Angola.
Située sur la façade atlantique, elle a été administrée comme une colonie séparée par le Portugal, l'ancienne puissance coloniale, jusqu'à son incorporation à l'Angola proprement dite en 1956.
Le Front de libération de l'enclave de Cabinda (Flec) se bat depuis 1963 pour l'indépendance.
"Alors que le conflit a baissé d'intensité, l'armée angolaise continue de commettre des crimes contre les civils cabindais", affirme Peter Takirambudde, directeur de la division africaine de HRW. "Le gouvernement de Luanda doit mettre un terme à l'impunité et traduire les coupables en justice"./
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