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"Il est hors de question de violer la constitution" pour le président burundais.
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un.org |
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Le président du Burundi, Domitien Ndayizeye, a annoncé lundi qu'il ne briguerait pas un nouveau mandat lors des élections prévues l'année prochaine.
Sa décision devrait apaiser les tensions nationales alors que des rumeurs prêtaient l'intention au président hutu de briguer un nouveau mandat en dépit d'une interdiction constitutionnelle.
"J'aimerais apaiser le peuple en annonçant que le président de la République ne sera pas candidat aux prochaines élections: violer la constitution est hors de question", a déclaré à Reuters le porte-parole de la présidence, Pancrace Cimpaye.
"La position du chef de l'Etat n'a jamais varié. Il a toujours dit qu'il n'avait aucunement l'intention de se maintenir longtemps au pouvoir, il a promis de respecter la constitution", a-t-il ajouté.
Les analystes politiques redoutaient qu'un débat prolongé sur l'éligibilité de Ndayizeye nuise aux efforts de stabilisation entrepris au Burundi, après une décennie de guerre civile qui a fait environ 300.000 morts.
En vertu de l'accord de paix d'Arusha, conclu en 2000, une phase de transition de trois ans a vu un président tutsi, Pierre Buyoya, remettre le pouvoir à Domitien Ndayizeye, un Hutu, en 2002. Ni l'un ni l'autre ne peuvent se présenter à la prochaine élection.
Des élections générales sont prévues l'année prochaine au Burundi, mais elles seront précédées d'un référendum sur la constitution
Reuters |