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Sam Jonah est le PDG d'Ashanti Goldfields
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bbc |
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Le Ghana pourrait abandonner sa "golden share" dans Ashanti Goldfields
Ashanti Goldfields est un cas rare dans l’économie africaine : une multinationale africaine performante et qui n’est pas d’origine sud-africaine mais plus précisément ghanéene.
Ashanti a été la première entreprise africaine à rejoindre le NYSE (New-York Stock Exchange, c’est à dire la bourse de New-York) en 1994 ; aujourd’hui, le gouvernement ghanéen est sous pression car les actionnaires voudraient qu’il cède sa "golden share" (une part du capital qui lui donne un droit de véto sur les décisions importantes. L'existence de Golden Share est courante en cas de privatisation d'une entreprise qu'un gouvernement juge important -de telles "golden share" ont existé ou existent dans des entreprises françaises ou britanniques).
Quand Ashanti fut privatisée il y a 9 ans, son principal actif était la mine d’or d’Obuasi au Ghana. Aujourd’hui, l’entreprise s’est internationalisée et opère dans 6 pays africains. Ashanti est souvent considérée comme une "succes story" africaine et un exemple de la volonté africaine de s’imposer en tant qu’acteur dans l’ économie de marché moderne.
La golden share que l’Etat possède dans Ashanti lui donne le droit d’opposer son véto à toute vente d’actifs de l’entreprise, et une autre loi interdit aux étrangers de racheter un montant significatif du capital sans la permission officielle du gouvernement.
L’expansion d’Ashanti dans d’autres pays africains a changé la donne et soulevé de nouvelles questions. En effet, ces dernières années, Ashanti a travaillé en étroite collaboration avec la plus grande compagnie d’extraction et de production d’or du continent, la sud africaine Anglogold (voir l’article du 19/05/03). Les deux entreprises sont maintenant prêtes à une éventuelle fusion, mais l’existence d’une golden share constitue un obstacle pour les sud-africains.
L’Etat ghanéen pourrait accepter de céder sa golden share et changer les lois actuelles ; une des options serait de limiter leurs influences aux opérations impactant les activités d’Ashanti à l’intérieur du Ghana, mais pas en dehors. Une décision devrait être prise rapidement par le gouvernement.
D’après BBC
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