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RAPPEL DES FAITS |
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Un des 19 impacts de balle
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leparisien.com |
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La scène se passe au mois d'Août dernier. Samedi de vacances scolaires, la boîte de nuit l'Atlantis est bondée comme d'habitude.
Une discussion assez vive éclate entre un groupe d'individus et des membres de la sécurité de la boîte de nuit. Le ton monte, les videurs auraient (à en croire les rumeurs) menacé les individus avec des armes, et ceux-ci ont quitté les lieux, non sans les menacer de représailles.
Jusqu'ici, rien d'extraordinaire par rapport à ce qu'ont l'habitude de vivre les videurs de boîte.
Là où l'histoire prend une tournure inédite, c'est qu'il s'avérera que les menaces des invididus n'étaient pas vaines.
Ils sont revenus en groupe, cagoulés, ont bloqué les sorties du front de Seine, et depuis une moto, ont tiré 19 balles différentes à l'aide d'un fusil-mitrailleur de type Kalashnikov.
Une personne a perdu la vie, vraisemblablement d'un arrêt-cardiaque, et 4 personnes ont été grièvement blessés.
Les videurs visés par les tirs n'ont pas été blessés. |
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RECONSTITUTION DES FAITS |
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L'intérieur de la boîte de nuit "l'Atlantis"
©
future-mix.com |
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La police française a été confrontée à une tâche titanesque pour retrouver les auteurs des faits.
Malheureusement pour eux, ces derniers n'ont pas fait preuve d'une grande discrétion.
Ils se seraient vantés de leurs faits d'armes, et c'était un secret de polichinelle dans certains cités du Nord de la région parisienne, que de savoir qui avait commis ce triste acte.
Comme souvent, les policiers ont dû éplucher une montagne d'appels téléphoniques, pour reconstituer les faisceaux.
Une fois identifié l'un des membres présumés du coup, tous ceux qu'il a appelé ou qui l'ont appelé ont été passés au crible des policiers. Les appels de ces personnes "secondaires" ont également été analysés.
En bref, plusieurs milliers d'appels ont dû être analysés.
Une fois les personnes identifiées, leurs trajets ont également pu être reconstitués grâce aux bornes des opérateurs de téléphone portable, qui enregistrent le passage d'un téléphone dans leur zone.
Grâce à cela, les policiers ont pu retracer l'emploi du temps des tireurs, qui étaient dans le Nord de Paris, se sont déplacés à l'Atlantis, sont remontés vers le Nord en se faisant flasher sur le périphérique parisien, et sont revenus commettre leur méfait. |
LE "PEDIGREE" |
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Une mitraillette de type kalashnikov a été utilisée
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velocity.net/~digital |
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Le profil des présumés tireurs a de quoi donner froid dans le dos.
L'un des tireurs avait passé 5 ans en prison (sur une condamnation de 8 ans) pour meurtre, et était en liberté conditionnelle.
Un des chauffeurs était recherché pour meurtre par coup de couteau lors d'une soirée en province.
Un des autres, lors d'un braquage de camion de téléphones portables loupés, avait fait reculer les gendarmes à la mitraillette.
Certains d'entre eux auraient tiré sur une voiture sur le périphérique parisien, le tireur sortant la tête par la fenêtre comme dans les films américains.
En résumé, il s'agissait d'individus sur qui les enquêtes étaient effectuées par des spécialistes du grand banditisme, plus que par des spécialistes que de la petite délinquance.
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LE COUP DE FILET |
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Les forces de l'ordre ont pu appréhender les tireurs
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policecanada.ca |
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Au bout de 9 mois d'enquête, de quelques filatures, et d'écoutes téléphoniques sur les principaux suspects, les forces de l'ordre ont pu élucider l'affaire, dont le dénouement s'est déroulé en deux temps.
Dans un premier temps, ils ont interpellé tous les témoins, proches ou lointains de l'affaire.
Dans un second, de façon très musclée compte tenu de leurs "pedigrees", ils ont interpellé les tireurs présumés.
Le fait d'avoir les témoins leur permettait de réduire les chances que les tireurs s'en sortent, et au vu du dossier, il paraît peu probable qu'ils revoient la liberté de sitôt.
On est encore loin du procès, mais pour avoir tiré à l'arme de guerre avec préméditation, il ne serait pas surprenant que les peines encourues, en cas de condamnation, soient extrêmement sévères. |
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