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Wole Soyinka, prix nobel de litterature, est l'un des symboles de la richesse de la litterature africaine anglophone
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La CADE (Coordination pour l'Afrique de Demain ) et ENDA TIERS-MONDE vous invitent à une rencontre-débat : la littérature africaine d’expression anglaise
La Cade a choisi de se tourner cette fois vers une autre Afrique, beaucoup moins connue des Français en dépit de son étendue, celle dont la langue internationale est l’anglais.
L’Afrique de l’Est, par exemple, est influencée par l’Asie, surtout par l’Inde, et l’on s’y sent en milieu multiculturel. Il est d’autant plus intéressant d’étudier la littérature africaine de langue anglaise que celle-ci nous fait percevoir combien ces Afriques sont diverses, non seulement à cause de systèmes de colonisation différents mais aussi de par leur situation géographique, de part leurs langues qui comportent souvent des millions de locuteurs (cf. yoruba, haoussa, igbo, swahili...) certaines étant devenues langues de grande communication.
La littérature francophone, nous en avons parlé le 5 février, est née à Paris dans les années 30, autour de Senghor, Césaire, Léon-Gontran Damas, Alioune Diop. La littérature anglophone est née en Afrique au sein des langues locales du pays, l’anglais étant véritablement la deuxième langue. Les écrivains africains anglophones ne se sont pas sentis poussés par leur africanité comme condition préalable à l’écriture. Les étudiants n’ont pas senti le besoin de récupérer une identité africaine qu’ils pensaient ne pas avoir perdue, et qui peut donner une impression de culpabilité à ceux qui se sentent déracinés. Ils ont été formés dans des universités de modèle anglais mais centrées sur l’Afrique. Parmi les premiers établissements, on peut citer le collège de Fourah Bay en Sierre Leone, l’Université d’Ibadan au Nigeria, l’Université de Legon au Ghana.
Il faut dire aussi que le rapport à la langue anglaise est positif car, par exemple au Nigeria, la politique fédérale d’éducation a déclaré en 1981 : "qu’il est de l’intérêt national que chacun apprenne en plus de sa langue maternelle, l’une des trois principales langues : igbo, haoussa ou yoruba.".
Il nous sera donc donné d’étudier des littératures où l’anglais qui est la deuxième langue, est, en quelque sorte, irriguée par la richesse des langues locales. La place du politique y est particulièrement présente comme chez Wole Soyinka (voir article du 28/03/2003 rubrique "hommes illustres"), Prix Nobel de Littérature. Nous allons donc découvrir dans les exposés de cette rencontre-débat les différences dans lesquelles sont nées et se sont développées ces littératures.
Seront successivement entendus :
Guillaume Cingal, maître de conférences au Département d’anglais de l’Université de Tours, spécialiste de Nuruddin Farah (Somalie)
Christiane Fioupou, professeur au Département des Etudes Anglophones de l’Université de Toulouse Le Mirail, spécialiste du Nigeria et notamment de Wole Soyinka.
Denyse de Saivre
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"Petales de sang" du grand écrivain kenyan Ngugi Wa Thiongo
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marekinc.com |
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COURTE BIBLIOGRAPHIE
Quelques-unes des œuvres traduites en français :
Wole Soyinka :
· La danse de la forêt (trad. E. Janvier), ) Hatier
· La route (trad. C. Fioupou et S. Millogo) Hatier
· La mort et l’ écuyer du roi (trad. T. Dubost) Hatier
· Les interprètes (trad. E. Galle) Présence africaine
· Cet homme est mort (trad. E. Galle) Belfond
· Une saison d’anomie (trad E. Galle) Belfond
· Ake, les années d’enfance (trad. E. Galle) Belfond
· Isara (trad. E. Galle) Belfond
· Ibadan, les années pagaille ( trad. E. Galle) Actes Sud
Ken Saro-Wiwa, Pétit minitaire (trad. S. Millogo et A. Bissiri) Actes Sud
Nuruddin Farah, Territoires, Serpent à plumes, coll. Motifs
Abdulrazak Gurnah, Paradis, Serpent à plumes, coll. Motifs
Jamal Mahjoub, Le train des sables, Actes Sud
Dambudzo Marechera, La maison de la faim, Dapper
Meja Mwangi, La ballade des perdus, Dapper
Okot p’Bitek, La chanson de Lawino, Présence Africaine
Ngugi wa Thiongo, Pétales de sang, Présence Africaine, 2000
Yvonne Vera, Papillon brûle, Fayard
Non disponibles en traduction :
Taban Io Liyong, Meditations, Londres, Rex Collings, 1978
Okello Oculli, Song for the Sun in US., Kampala : East African Educational Publishers
Julius Ocwinyo, Footprints of the Outsider, Kampala, Fountain Publishers
Grace Ogot, The Other Woman, Nairobi, East African Educational Publishers
Moyez Vassanji, The Gunny Sack, Londres, Heinemann
Le mercredi 18 juin 2003 de 18 h à 20 h à l’ENA-observatoire
2, avenue de l’Observatoire 75006 PARIS
(RER Luxembourg ou Port Royal) (Métro Notre Dame des Champs)
Entrée libre
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