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«Le temps de la diplomatie est venu»: Condoleezza Rice, qui a été désignée par George W. Bush pour succéder à Colin Powell à la tête de la diplomatie américaine, a exposé devant les sénateurs ses projets, laissant entendre que, sous sa direction, l'action des États-Unis hors de leurs frontières serait moins unilatéraliste que ces quatre dernières années.
Lors de son audition devant la commission sénatoriale des relations étrangères, destinée à confirmer sa nomination au poste de secrétaire d'État, elle a également souligné que propager la démocratie au Moyen-Orient restait un objectif prioritaire.
L'actuel conseillère à la Sécurité nationale a répété que les actions de l'administration Bush après les attentats du 11 septembre 2001, y compris les guerres en Afghanistan et Irak, étaient «difficiles», mais «nécessaires et justes».
Elle s'est engagée à renforcer les liens avec les anciens et nouveaux alliés des États-Unis. Selon Mme Rice, le premier défi est d'encourager le peuple américain et les pays libres à s'unir «dans une cause commune pour résoudre des problèmes communs». Et la future secrétaire d'État d'ajouter: «Notre interaction avec le reste du monde doit être une conversation, et non un monologue.» |
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Elle a affirmé qu'il restait dans le monde des «avant-postes de la tyrannie» qui nécessitaient une attention accrue, citant la Corée du Nord, l'Irak, Cuba, le Bélarus, le Zimbabwe et la Birmanie. «L'Iran et la Corée du Nord doivent abandonner leurs ambitions d'armement nucléaire et choisir le chemin de la paix», a-t-elle poursuivi.
Concernant l'Irak, Condoleezza Rice a estimé qu'une stratégie de sortie du pays était «directement proportionnelle» à la capacité du gouvernement d'Iyad Allaoui de se défendre contre la guérilla après les élections du 30 janvier.
Elle a indiqué ne pouvoir donner un calendrier pour le retrait des forces américaines en Irak. «Le but est d'accomplir la mission», a-t-elle résumé. «Nous sommes actuellement concentrés sur la sécurité des élections.»
Au Proche-Orient, l'élection de Mahmoud Abbas à la présidence de l'Autorité palestinienne et la disparition de Yasser Arafat offrent, selon elle, «une fenêtre d'opportunité». Mais Mme Rice a également considéré que les Palestiniens devaient faire davantage pour mettre fin aux violences des groupes armés contre Israël. Elle a également évoqué la possibilité que M. Bush nomme un émissaire pour discuter avec les Palestiniens, tout en soulignant que le moment pour une telle décision devait être opportun.
«Si je suis confirmée (dans mes fonctions), la diplomatie publique sera une grande priorité pour moi et les professionnels que je dirige», a-t-elle assuré, cherchant ainsi apparemment à apaiser ceux qui ont jugé la politique étrangère de M. Bush trop unilatérale et inflexible ces quatre dernières années.
Le sénateur du Massachusetts John Kerry, candidat malheureux à l'élection présidentielle du 2 novembre dernier, a contesté les propos de Mme Rice selon lesquels la taille des effectifs militaires déployés en Irak était adéquate. Il a aussi critiqué la politique de l'administration Bush dans l'Irak de l'après-guerre.
Malgré tout, la confirmation de Condoleezza Rice par le Sénat semble acquise, ce qui en ferait la première Noire à accéder à ce poste et seulement la deuxième femme après Madeleine Albright, chef de la diplomatie américaine sous Bill Clinton.
Mme Rice a salué le secrétaire d'État sortant, Colin Powell, le décrivant comme son «ami et mentor».
D'après l'AP |
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