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Quelques semaines après son arrivée à la tête du premier groupe financier belgo-néerlandais, Jean-Paul Votron, le CEO annonce ses priorités de développement. La belgolaise n'en fait pas partie. Elle sera vendue !
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Le groupe belgo-néerlandais de services financiers Fortis a annoncé envisager la cession de sa filiale bancaire africaine la Belgolaise qu'il ne considère pas comme stratégique.
"L'Afrique n'est pas une région stratégique pour Fortis", a déclaré un porte-parole mercredi. "C'est en ce sens que nous examinons les possibilités que nous avons pour Belgolaise, mais aucune décision n'a encore été prise."
Selon le quotidien financier belge l'Echo, Fortis a parlé aux salariés de la Belgolaise d'une décision de vendre la société et a chargé la direction de la filiale de trouver un acquéreur.
Le porte-parole a confirmé que la direction de la Belgolaise participait à la réflexion sur l'avenir de la société.
Les analystes de Rabo Securities estiment que Fortis vendra la Belgolaise pour environ 160 millions d'euros ($209 million), 105 milliards de FCFA.
Présente au Burundi, en République démocratique du Congo, au Rwanda, en Côte d'Ivoire et dans un certain nombre d'autres pays d'Afrique, la Belgolaise a réalisé l'an dernier un bénéfice net de 8,1 millions d'euros (5,3 milliards de FCFA). Ses actifs à la fin de l'exercice s'élevaient à 1,75 milliard d'euros.
Le groupe Belgolaise est de faible taille en comparaison des autres sociétés présentes sur place comme les sud-africains Standard Bank Group , FirstRand Banking Group, ABSA Group et Nedcor .
Avec Reuters |