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Kidd coupé des siens |
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Tony Parker avec Emmanuel Ginobili
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L'Equipe |
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Oublier la saison régulière, ignorer également les trois premiers tours des play-offs, le premier match de la finale a offert une vérité toute neuve, favorable à San Antonio. La série de dix victoires consécutives des Nets, invaincus depuis le 26 avril ? Elle a été balayée d'un revers de main aussi sec qu'un rebond de Tim Duncan, laissée de côté comme un vulgaire souvenir par des Spurs qui n'ont pas laissé passer leur chance lors d'une rencontre inaugurale disputée au SBC Center. Ce qu'ils n'avaient pas sû faire contre les Phoenix Suns lors du premier tour, puis face aux Dallas Mavericks en finale de conférence.
Le jeu flamboyant des New Jersey Nets n'a jamais pu s'exprimer totalement, en grande partie grâce à Tony Parker. Placé logiquement en défense sur Jason Kidd, le jeune Français a parfaitement contrôlé la star adverse, l'obligeant à prendre des tirs lointains qui n'ont jamais été sa spécialité. Le meilleur passeur de la NBA frôle, certes, le triple-double (10 points, 10 passes, 8 rebonds) mais avec une très faible réussite aux tirs (4/17, 24%). Coupé du jeu rapide par un Duncan impérial sous le cercle (20 rebonds), Kidd n'a quasiment jamais pu utiliser son bras de lanceur de football américain pour accélérer la balle.
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Duncan stratosphérique |
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L'exceptionnel Tim Duncan
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L'Equipe |
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Enfermé dans un jeu posé très lent, celui où excelle les Spurs, les Nets ont fait illusion durant deux quart-temps, profitant de la fébrilité patente des deux côtés pour réussir quelques tirs audacieux. Mais après la mi-temps, conclue sur un score de parité (42-42), la situation a brusquement changé. Il a suffit que San Antonio rentre quelques tirs ouverts, grâce à Bruce Bowen et Tony Parker, pour que l'écart atteigne les dix points (67-56, 31e). Grand maître des troisièmes quarts-temps - ceux qui comptent - le Français a créé le premier vrai écart du match avec quelques mouvements siglés « TP ».
Ce fut ensuite autour de Tim Duncan d'apposer sa marque sur la rencontre. Un Duncan exceptionnel, auteur de 24 de ses 32 points dans les deux derniers quarts-temps. Bien tenu par Dallas au tour précédent, « Dream Tim » avait, semble-t-il, une revanche à prendre sur les critiques, jamais tendres envers un joueur qui, malgré ses deux titres de MVP, a parfois tendance à s'effacer dans les moments chauds. Cette nuit, "Monsieur Fondamentaux" avait la main chaude et le regard brûlant - ce qui est plutôt rare mais très bon signe pour sa formation.
En terminant très sérieusement le travail face à des Nets trop maladroits (37% de réussite) pour revenir, les Spurs ont également montré qu'ils pouvaient gérer une avance de quinze points à l'orée du dernier quart-temps. Désormais bien partis, avec un deuxième match à jouer dans deux jours, toujours à San Antonio, les Spurs ont envoyé un message clair : la meilleure équipe de l'Ouest reste toujours la mieux placée pour l'emporter au final, ce qui est vrai depuis cinq ans. Mais après dix jours de repos, les Nets avaient peut-être aussi besoin d'un match entier pour se remettre dans le rythme. La prochaine rencontre livrera aussi sa vérite, toujours différente.
D'après L'Equipe
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