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Jean-Louis Borloo
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interet-general.info |
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Le ministre français de l'Emploi Jean-Louis Borloo a annoncé mercredi que 15.000 contrats d'avenir seront proposés dès l'an prochain à La Réunion, lors d'une rencontre avec les élus de l'île.
Mesure phare du projet de loi du ministre de la Cohésion sociale, le "contrat d'avenir" est destiné aux bénéficiaires de minima sociaux. Ce contrat de travail, assorti d'une formation obligatoire, est destiné aux bénéficiaires du RMI, de l'ASS (Allocation de solidarité spécifique) et de l'API (Allocation de parent isolé). Il remplacera les contrats aidés existant actuellement dans le secteur non marchand (contrats emploi solidarité et contrats emploi consolidé).Arrivé en début de matinée, M. Borloo, qui était accompagné du ministre délégué au Logement Marc-Philippe Daubresse, a été acclamé par 2 à 300 manifestants de l'UMP à l'aéroport.Après une visite à la mairie de Saint-Denis, il a signé, avec la présidente du Conseil général Nassimah Dindar (UMP), un "contrat d'accompagnement territorial" dans lequel l'Etat s'engage à maintenir en 2005, un nombre de contrats emploi consolidé (CEC) et emploi solidarité (CES) égal à celui accordé en 2004.Le ministre s'est engagé à créer 15.000 contrats d'avenir en 2005 à la Réunion sur les 250.000 prévus au plan national. Il a promis à la Réunion 75.000 contrats de ce type sur 5 ans dans le cadre de la loi de cohésion sociale.M. Borloo s'est félicité que le conseil général ait élaboré de son côté un plan départemental de cohésion sociale se chiffrant à 53 millions d'euros et prévoyant des mesures en faveur de la petite enfance, des femmes, de l'économie solidaire, etc.MM. Borloo et Daubresse ont rappelé à plusieurs reprises que "la loi de cohésion sociale adoptée lundi par le Parlement n'était qu'une partie du plan" et que rien n'est "ficelé", promettant des adaptations pour la Réunion. M. Daubresse a annoncé que plus de 5.000 logements sociaux seront construits en 2005, soit une augmentation de 40% par rapport à 2004.A l'appel de plusieurs syndicats dont l'UNSA, la CGTR et la CFTC, une centaine de personnes ont manifesté devant le conseil général. "Le plan Borloo est inadapté à la situation locale car le dispositif des contrats aidés n'a jamais fait baisser le chômage", a estimé Armand Hoarau de l'UNSA.Dans l'après-midi M. Borloo a rencontré le président du conseil régional Paul Vergès (PCR). A sa sortie, il a été interpellé par un groupe de passagers de la compagnie Air Bourbon qui a fait récemment faillite. Ils lui ont demandé son aide pour le remboursement de leur billet d'avion. M. Borloo a également visité un centre d'hébergement d'urgence avant de signer une charte de l'emploi à la Chambre de métiers, dont l'objectif est de créer en 2 ans 3.500 emplois stables.
D'après Jodila |