 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Le rocker irlandais trouve que les choses changent trop lentement sur le continent
|
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

"Le plus souvent l'Afrique m'ennuie profondément", a déclaré lundi le rocker irlandais Bob Geldof, pourtant passé à la célébrité pour son rôle dans la lutte contre la pauvreté en Afrique depuis 1984.
"Je suis fatigué d'être toujours appelé M. Afrique", a insisté l'ancien leader des Boomtown Rats, au magazine Radio Times.
"Qui est intéressé si le leader du Niger passe à Newsnight ? (NDLR: une célèbre émission d'informations de la BBC télévision en soirée), s'est-il insurgé. Ce que les gens veulent, c'est Geldof, M. Afrique!"
"La plupart du temps, l'Afrique m'ennuie profondément, a-t-il insisté. Le changement est beaucoup trop lent et les Africains trouvent toujours une excuse pour leur complicité (dans les problèmes du continent), comme les politiciens chez nous".
"Contrairement à ce que les gens pensent, la seule chose qui m'intéresse c'est la musique", a-t-il affirmé, insistant sur le fait qu'il préférait qu'on se souvienne de lui pour son "vrai boulot", celui de musicien.
Bob Geldof, 50 ans, avait pris la tête d'une vaste campagne contre la famine en Ethiopie en 1984 avec l'organisation du Band Aid, un gigantesque rassemblement de vedettes comme Sting, Bono (U2) ou Paul McCartney pour l'enregistrement d'un single, "Do They Know It's Christmas?".
Ce disque avait été vendu à 3,5 millions d'exemplaires, avant l'organisation, toujours par Geldof, de deux gigantesques concerts en faveur de l'Afrique, en 1985, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. |