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"Il faut que la communauté internationale s'en mêle " clame l'opposant historique à Eyadema
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UFC Togo |
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Gilchrist Olympio, le principal opposant togolais en exil depuis une tentative d'assassinat en 1992, en demandé dimanche l'aide de la France pour assurer une transition politique démocratique dans son pays après la mort du président Gnassingbe Eyadema.
"Il n'y a qu'un parti représenté au Parlement et, dans ces circonstances, même avec la meilleure volonté du monde, il n'est pas possible d'organiser des élections libres et démocratiques dans un délai de 60 jours", a-t-il déclaré à Reuters.
"Il faut que la communauté internationale s'en mêle. La France doit faire pression sur la junte pour que s'engage le processus politique et il nous faut travailler main dans la main avec l'Union européenne pour avoir ces élections."
"Nous avons besoin de ces élections libres et équitables le plus vite possible", a-t-il insisté.
Gilchrist Olympio, qui est âgé de 68 ans et réside à Paris et Londres, envisage de rentrer au Togo dans les meilleurs délais, après avoir consulté son parti, l'Union des forces de changement (UFC), et d'autres formations politiques.
"L'opinion générale, c'est qu'il y a trop de foyers de tension en Afrique de l'Ouest et que tout le monde devrait oeuvrer pour un changement bien préparé et pacifique", a-t-il expliqué.
Il a qualifié de "malheureux" l'éloge que Jacques Chirac a fait samedi du défunt président Eyadema.
"Eyadema était un despote. Il a gouverné avec cruauté et une main de fer. Le pays est sanctionné par l'Europe, les Etats-Unis, même de manière bilatérale par l'Allemagne, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international", a-t-il commenté
Reuters |