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Les différentes autorités de la CEDEAO exercent une pression sur le nouveau régime de Faure Gnassingbé (ici le SG, Mohamed Ibn Chamas)
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Les nouvelles autorités togolaises projettent d'organiser une élection présidentielle anticipée dans un délai de soixante jours. Cette annonce a été faite mardi soir à Lomé par un haut responsable gouvernemental.
Cette annonce, si elle se confirme, serait conforme aux exigences de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), qui réclame un retour à la "légalité constitutionnelle" au Togo sous peine de sanctions.
"La Cedeao voulait que nous revenions à l'ancienne constitution et c'est ce que nous allons faire, dans 60 jours, des élections seront organisées dans ce pays", a-t-il dit sous le couvert de l'anonymat.
L'ancienne colonie française est dans le collimateur de la communauté internationale et africaine depuis l'accession de Faure Gnassingbé à la présidence du Togo dans les heures qui ont suivi le décès de son père, le 5 février dernier. Cette transition a été qualifiée de coup d'Etat par les dirigeants africains.
En cas de vacance du pouvoir, la loi fondamentale stipulait que l'intérim devait être assuré par le président de l'Assemblée nationale et qu'une élection présidentielle anticipée devait se tenir dans les soixante jours. La Constitution a été modifié hâtivement pour permettre à Faure Gnassingbé de rester au pouvoir jusqu'en 2008, terme théorique du mandat de son père.
Mardi, le nouvel homme fort du Togo a reçu dans sa résidence une délégation africaine formée des ministres des Affaires étrangères du Nigeria et du Niger et du secrétaire exécutif de la Cedeao.
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