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Yannick Nyanga, le joueur d'origine congolaise, sera titulaire pour la première fois ce week-end au stade de France. Il devra certainement se montrer aussi fort que son glorieux aîné
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Yannick Nyanga va faire sa grande entrée dans le XV de France à 21 ans, samedi, au Stade de France avec un numéro 7 dans le dos et pour modèle revendiqué Serge Betsen porteur de son habituel numéro 6.
Malgré leurs presque dix ans d'écart, les deux troisièmes lignes ailes du XV de France auront bien des points communs, un peu parce qu'ils sont noirs tous les deux, beaucoup parce qu'ils sont tous deux des gratteurs de ballons et de féroces plaqueurs.
L'éloge de l'aîné Serge Betsen fait par le cadet Yannick Nyanga, mardi, juste après l'annonce de sa titularisation est franc et direct.
"Serge Betsen, c'est ce qui se fait de mieux dans le monde. Jouer à ses côtés, ça se mérite. A moi de faire honneur à cette titularisation en plus à ses côtés", dit-il.
"Serge Betsen, bien sûr que c'est un modèle. Un joueur qui fait une moyenne de 20 placages par match, qui est le cauchemar de tous les demis d'ouverture du monde et qui est très adroit offensivement, ça ne peut être qu'un modèle."
Et même si Bernard Laporte a justifié ses qualités de sauteur en touche et de créateur de jeu, Yannick Nyanga entend "bien faire aussi pas mal de choses que fait Serge Betsen".
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Serge Betsen, le franco-camerounais est incontournable à son poste
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Le jeune homme a d'ailleurs sa feuille de route toute prête: "dans les airs gêner les sauteurs, en mêlée gêner les sorties de balle, aller presser le n°10, être présent partout et me donner à fond". Pour résumer, "essayer d'être à la hauteur de Serge Betsen pour pouvoir jouer encore une fois à ses côtés."
Yannick Nyanga n'a que quatre sélections toutes acquises en tant que remplaçant. Attiré au rugby à Agde, passé par la sélection des moins de 21 ans où il a cotoyé quatre joueurs du groupe France, Frédéric Michalak, Jean-Philippe Grandclaude et Grégory Lamboley, élevé à la dure école de Béziers, il n'en connaît pas moins ses limites.
"Il faut que j'apprenne à gérer les matches", dit-il en reconnaissant que tel n'a pas été le cas lors de son entrée contre l'Angleterre lors de la victoire 18-17 de Twickenham le 13 février.
"Je me suis mis dans le rouge parce qu'un remplaçant veut toujours apporter tout et tout de suite à l'équipe. Cette fois, je suis titulaire, il va falloir gérer le match. Je ne pourrai pas être sur tous les rucks, je ne suis qu'un homme et c'est à moi de doser mes efforts", dit-il.
"On attend bien sûr de moi que je sois au plus d'endroits possible mais il ne faut pas qu'à la 5e minute je me mette en lactique et ne puisse plus courir."
"C'est vraiment ça, réfléchir, jouer avec la tête et me donner à fond. Après, adviendra ce qui adviendra."
Reuters |
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