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Les propos du porte-parole du département d'état américain ont le mérite d'être sans équivoque
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Les Etats-Unis ont renouvelé mercredi leur appel au président investi du Togo Faure Gnassingbé pour qu'il démissionne immédiatement.
"Nous lui avons demandé de démissionner et de démissionner immédiatement. Nous pensons que c'est un pas essentiel pour aller de l'avant" au Togo, a déclaré le porte-parole du département d'Etat Richard Boucher.
M. Gnassingbé, 39 ans, a été désigné par l'armée après le décès de son père Gnassingbé Eyadéma, le 5 février, et ce choix a été avalisé par les députés grâce à une révision express de la Constitution.
Il a annoncé le 18 février qu'il resterait au pouvoir jusqu'à la tenue d'une élection présidentielle d'ici à 60 jours.
La réconciliation nationale au Togo dépend d'"élections libres, transparentes, organisées avec une autorité neutre. Le fait de savoir si les élections annoncées dans les 60 jours répondent à ces critères est quelque chose que nous devrons suivre avec beaucoup d'attention", a ajouté le porte-parole.
Le 19 février, M. Boucher avait déjà déclaré que les Etats-Unis ne reconnaissaient pas la légitimité de M. Gnassingbé et l'avaient appelé à remettre sa démission immédiatement.
Mercredi, le premier vice-président de l'Assemblée nationale togolaise, Abass Bonfoh, a demandé à la communauté internationale de faire preuve de "plus de modération et d'objectivité" dans son analyse de la situation au Togo.
La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a de son côté qualifié de "coup d'Etat" l'arrivée au pouvoir à Lomé de Faure Gnassingbé et exigé le retour à l'ordre constitutionnel, comme le reste de la communauté internationale.
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