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Non à la xénophobie envers les haïtiens |
En Guadeloupe, les membres du groupe de réflexion sur la société de la Guadeloupe (GRSG) ont adressé une lettre ouverte aux présidents du Département et de la Région dénonçant les campagnes de discrimination contre les haïtiens.
Le groupe s’insurge sur « des dérapages verbaux qui se multiplient à longueur d’antenne, usant de mensonges, pour attiser la haine entre les communautés ». La GRSG tire la sonnette d’alarme sur tous les types de débordements xénophobes concernant la communauté haïtienne. Ajoutant que « les haïtiens sont loin d’appauvrir la Guadeloupe car ils enrichissent les patrons et participent par leur travail à l’économie locale en créant de la valeur ajoutée».
Selon les chiffres de la Préfecture, la Guadeloupe compte 27 000 immigrés en situation régulière, soit 6,2 % de la population, se répartissant comme suit : 12 433 Haïtiens (2,8%), 6 805 Dominiquais (1,5 %), 2 397 Dominicains (0,53 %), etc. Parmi les 12 433 Haïtiens, officiellement déclarés ; environ 9 933 résidants sont titulaires de la carte de séjour, et 2 500 sont demandeurs d’asile. Le service d’immigration de la préfecture de Basse-Terre estime que les Haïtiens en situation irrégulière seraient au nombre de 3 000.
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Une date officielle pour la commémoration de l’esclavage en prévision |
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Aimé Césaire
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susan wilcox |
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Selon la ministre d’Outre –Mer Brigitte Girardin, Jean-Pierre Raffarin consulte actuellement son calendrier afin de fixer une date pour la commémoration la tragédie de la traite des noirs.
Le Comité pour la mémoire de l’esclavage présidé par l’écrivain guadeloupéenne Maryse Condé, va proposer une date au Premier ministre qui prendra la décision finale. Elle a ajouté que l’esclavage serait officiellement commémoré dès « 2005 ».
Sur l’antenne de France O, Brigitte Girardin a jugé que « c’est important de se rappeler que ce type de mémoire, comme le disait Aimé Césaire (écrivain martiniquais), cette part d’universel et ce qui est le plus horrible en France c’est de constater encore qu’il y a des mémoires concurrentielles ».
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Haïti dans le collimateur de l’ONU |
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L'ONU
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http://www.un.org |
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Les membres du Conseil de sécurité de l’ONU demandent instamment au gouvernement de transition haïtien de libérer les prisonniers n’ayant fait l’objet d’aucune inculpation. Rappelant que les affaires en suspens doivent être réglées selon la procédure légale.
L’ONU a mis le doigt sur le dossier d’Yvon Neptune. L’ancien Premier ministre est actuellement incarcéré sans chef d’accusation et observe une grève de la faim. Cet ancien responsable faisait parti des 481 évadés de la prison centrale de Port-au-Prince.
Cependant les membres du Conseil se sont félicités de la mise en liberté provisoire de plusieurs dirigeants du Fanmi Lavalas, le parti de l’ancien président Jean-Bertrand Aristide, aujourd’hui exilé en Afrique du Sud.
Concernant les élections prévues pour le quatrième trimestre de cette année, les membres du Conseil ont estimé que le succès des élections dépendait de la capacité du gouvernement de transition à progresser dans la réconciliation nationale, la sécurité et le développement économique.
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La banque mondiale de retour en Haïti |
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La Banque Mondiale
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http://www.worldbank.org.kz |
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Après 10 ans d’absence du pays, la banque mondiale a rouvert ses portes, lundi à Port-au-Prince.
La vice-présidente de l’institution pour l’Amérique Latine et la Caraïbe, Mme Pamela Cox a annoncé l’approbation de deux nouveaux projets en faveur d’Haïti. Ces projets d’un montant de 75 millions de dollars ne seront exécutés que l’année prochaine.
Le gouvernement de transition a salué le retour de la Banque Mondiale. Son ministre de l’Economie et des Finances, Henri Banzin a estimé que la réouverture des locaux de la Banque Mondiale constitue un signe encourageant pour une bonne coopération entre Haïti et la communauté internationale.
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Abou Diouf se rendra en Haïti |
Le secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie effectuera une visite officielle à Port-au-Prince du 19 au 22 mars prochain, à l’occasion de la célébration officielle de la journée internationale de la Francophonie.
Abou Diouf a rappelé que « c’est en signe de solidarité avec Haïti qui suite aux bouleversements politiques de 2004, mobilise ses forces vives pour donner toutes ses chances au processus de transition démocratique, l'OIF a choisi d'organiser la célébration officielle de la Journée internationale de la Francophonie à Haïti ».
Le programme de la célébration comprend notamment un Festival international du conte et de la chanson francophones (10-24 mars), organisé par le ministère haïtien de la Culture avec le soutien de l'Agence intergouvernementale de la Francophonie, avec un concours de contes et de chansons francophones.
Une table ronde sur les transitions démocratiques sera aussi organisée par la Délégation aux droits de l'Homme et à la démocratie (DDHD) de la Francophonie, réunissant les représentants des différents acteurs concernés dans les milieux de la politique, des médias, de l'université et d'autres secteurs de la société.
Durant son séjour, l’ancien président sénégalais rencontrera les plus hautes autorités du pays ainsi que les représentants de la Communauté internationale.
Avant de se rendre en Haïti, Abdou Diouf fera un détour à Fort-de-France (Martinique) pour y rencontrer l’écrivain Aimé Césaire le 17 mars et effectuera des visites officielles à Sainte Lucie, le 18 mars, et à La Dominique, le 19 mars.
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